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1,4 milliards FCFA pour soutenir des projets de la Grande muraille verte


  28 Juin      96        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Dakar, 27 juin (APS) – L’Agence sénégalaise de la reforestation de la Grande muraille verte (ASERGMV) et la Fondation de l’Office chérifien des phosphates (OCP), ont signé lundi, une convention d’un montant de 2,2 millions d’euros, soit 1,4 milliards de francs CFA, pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir la biodiversité.

’’La signature de cette convention d’un montant global de 2,2 millions d’euros, soit 1,4 milliards de francs CFA vient déclencher le processus de mise en œuvre d’un projet de 3 ans visant spécifiquement 4 axes de partenariat’’, a expliqué Oumar Abdoulaye Bâ, le Directeur général de l’agence.

Il s’agit d’un renforcement des capacités techniques et managériales avec pour objectif d’atténuer les conséquences des changements climatiques et accroître l’autonomie des acteurs ruraux.

Le deuxième axe implique le soutien et l’accompagnement en matière de bonnes pratiques agricoles dans le respect de l’environnement à travers des projets pilotes communautaires visant l’amélioration des conditions de vie des communautés notamment les femmes et les jeunes.

Le troisième volet concerne la recherche, l’échange scientifique et le partage d’expériences autour des approches inclusives permettant la préservation durable de l’environnement et enfin la régénération de la biodiversité faunique et floristique par le biais du reboisement et la connaissance de la qualité de l’eau.

Evoquant l’aspect de la recherche dans ce projet, le directeur général estime que ’’le partage transversal de données scientifiques collectées est important dans le processus de mise en œuvre de ce projet pour s’enquérir de la qualité des sols, la disponibilité de l’eau, entre autres’’.

’’Le tracé de la Grande muraille verte est une zone qui demande de déployer des efforts pour disposer d’eau’’, a relevé M. Bâ, soulignant que la reforestation de cette zone demande nécessairement la disponibilité de l’eau.

Ainsi, a-t-il souligné, il faut développer une politique d’accès à l’eau pour pouvoir gérer l’environnement mais également, les plantes aptes à grandir dans ces sites, développer des méthodologies pour pouvoir les adapter aux conditions climatiques du terrain.

Il s’agit aussi d’avoir des villages écologiques qui ont tout ce qui est nécessaire pour préserver l’environnement.

’’Nous prévoyons de mettre en place des cultures fourragères, des enclos protégés, gérés par des communautés pour lutter contre la divagation des animaux’’, a assuré le directeur général de l’ASERGMV.

En outre, pour que les populations locales s’approprient ces espaces, il y a lieu de développer des cultures fruitières tout au long de ces espaces.

’’Il faut aller vers l’agro business qui ne sera pas à 100% commerciale mais ayant un impact sur la communauté qui doit être la première à tirer profit de cette Grande muraille verte’’, a fait valoir, Oumar Abdoulaye Bâ.

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