Abidjan, 5 mars 2024 (AIP)- Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, nouveau président en exercice de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), Adama Bictogo a réitéré l’appel des parlementaires du monde islamique à un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza devant la gravité de la situation humanitaire.
M. Bictogo a fait cette déclaration, lundi 4 mars 2024 à Abidjan, lors de la 18ème Conférence de l’UPCI et a profité pour plaider en faveur d’une ouverture d’un couloir humanitaire en vue de soulager les populations. Il a déploré « l’enlisement de tous les efforts de règlement depuis plusieurs décennies ».
Le nouveau président de l’UPCI a tenu à rappeler la position du président ivoirien, Alassane Ouattara, qui estime que la solution à la guerre entre Israël et la Palestine réside dans la création de deux États vivant côte à côte dans un climat de paix.
« Le Parlement, par ma voix, voudrait s’inscrire dans cette vision de dialogue et de coexistence pacifique qui demeure la seule et unique voie possible au règlement définitif de ce conflit », a-t-il déclaré.
Le président de l’hémicycle ivoirien a ajouté que la 18ème Conférence donne aux participants l’opportunité d’ouvrir également des discussions franches et fraternelles afin qu’émergent des actions positives, qui traduisent l’engagement et la « solidarité sans faille » des États membres de l’UPCI envers la cause palestinienne.
« Je salue toutes les bonnes volontés et les États frères de notre Union qui se sont investis d’une manière ou d’une autre afin de trouver une issue conforme au droit international », a conclu M. Bictogo.
L’UPCI est une organisation créée en juin 1999 par l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) à Téhéran (Iran) où se trouve son siège permanent. Elle a pour objectifs, entre autres, d’apporter son soutien à la mise en œuvre du principe islamique de concertation (Choura) dans tous les États membres.
L’organisation œuvre également à promouvoir les rencontres et le dialogue entre les parlements des États membres de l’OCI et leurs députés, ainsi que le partage d’expériences dans le domaine parlementaire et le débat sur des questions à caractère économique, culturel, social et politique.