Kinshasa, 20 novembre 2024 (ACP).- L’Ethiopie a vengé sa défaite devant la République démocratique du Congo (RDC), en 1968, à Addis-Abeba, après sa victoire, (2-1), mardi, au stade des Martyrs, lors de la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football 2025, selon les statistiques de la Caf.
Selon ces données chiffrées de cette instance sportive continentale, consultées mercredi, par l’ACP ? le 19 janvier 1968, à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, pays organisateur, en demi-finales de la 6ème édition de cette compétition continentale, les Léopards s’étaient imposés par 2-3, après prolongation. A la fin du temps réglementaire, Ethiopiens et Congolais s’étaient séparés sur le score de 2-2. La RDC qui avait mené, par 2-0, avait eu comme buteurs: Raoul Kidumu Mantantu (3ème) et feu Léon Mungamuni (16ème).
I’Ethiopie avait remonté la pente grâce à deux réalisations de Luciano Vassalo (25ème) et de Mengistu Worku (65ème).
Certes, l’on peut dire aussi qu’à travers cette victoire, les Ethiopiens ont eu l’occasion de venger la défaite du match aller, dans ce groupe H, à Dar-es-Salam, en Tanzanie. Mais, il y a lieu de dire aussi que les Antilopes d’Abyssinie ont connu ce revers au stade Benjamin Mkapa, où ils s’étaient domiciliés, par manque de terrain national homologué par la Confédération africaine de football (Caf). L’on peut dire que les Ethiopiens ont bien vengé la défaite de la demi-finale de la Can 1968, parce qu’ils l’avaient subi à domicile, sous le règne du défunt Négus Hailé Sélassié.
La vengeance : un plat qui se mange frais tôt ou tard
Voilà que 56 ans après cette défaite, l’Ethiopie a bien fait chuter les Léopards, un certain 19 novembre 2024, au stade des Martyrs sous l’œil observateur du témoin privilégié qu’a été le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Autant les Léopards de l’ex-Congo Kinshasa avaient semé le deuil en Ethiopie, en 1968, autant l’Ethiopie a remis la pièce de sa monnaie aux auteurs de leur humiliation lointaine, mais jamais oubliée dans la mémoire collective des Ethiopiens. Comme pour dire, la vengeance est un plat qui se mange frais, tôt ou tard.