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A Mouila, un jeune gabonais écope de 20 ans de réclusion criminelle pour coups mortels sur son compatriote


  20 Février      129        Société (45129),

 

Libreville, 19 Février (AGP) – A l’occasion de l’ouverture de la session criminelle prévue du 18 au 28 février 2019, le parquet général de la Cour d’appel judiciaire de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, a condamné lundi à 20 ans de réclusion criminelle, Glen Bilayi Biya, Gabonais, pour avoir porté des coups mortels sur son compatriote Lee Ikapi Moundziegou, au cours d’une rixe survenue courant octobre 2017 à Mouila.

En ouverture du premier rôle de la session criminelle au parquet général de la Cour d’appel judiciaire de Mouila, le premier président de la Cour d’appel judiciaire, Patrice Kiki Kikson a déploré le fait que le dossier concernait des élèves qui s’égarent en posant des actes répréhensibles. «Une rixe partie du lycée public Jean-Jacques Boucavel (LPJJB) pour se poursuivre proche du camp militaire, s’est soldée par la mort de l’un [des acteurs de la scène]», a-t-il fait remarquer.

Les faits remontent à courant octobre 2017 à Mouila. Thibaut Bakili, élève au lycée précité, avait prêté la paire de chaussure de son frère aîné (Glen Bilayi Biya, 19 ans au moment des faits et en classe de 5ème dans le même lycée) à son camarade de classe Ariel Makanga Koumba, pour la lui restituer le 2 novembre 2017, après l’avoir porté pendant plusieurs jours. En voulant la récupérer, le propriétaire Glen constate qu’elle est abîmée. Pris de colère, il demande à ce dernier de lui acheter une nouvelle paire. Apeuré, Ariel fuit et revient peu après en compagnie de son frère aîné Lee Ikapi Moundziegou.

De la dispute une rixe éclate et Glen Bilayi Bayi administre deux coups à la tête d’Ikapi Moundziegou à l’aide d’une bouteille. Grignon Changuebedi-Changuebedi, ouvrier agricole (21 ans lors des faits) venu au lycée croiser sa petite amie, connait Lee et tient à séparer les antagonistes. La rixe se poursuit au camp militaire, et dans sa maladresse Grignon assène deux coups à la poitrine de Lee Ikapi.

Une fois après avoir constaté que son adversaire est très affaibli après les coups reçus qu’il lui a assenés, ils vont le transporter auprès de ses parents, qui constateront malheureusement la détérioration de son état de santé et vont le conduire au Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), où il trouvera la mort après avoir été dans le coma.

Interpellés par les limiers puis interrogé au cours d’une enquête préliminaire, les mis en cause reconnaitront les faits : Glen pour s’être défendu et Grignon pour avoir séparé. Au terme de la garde à vue, ils seront déférés au parquet de la République pour l’ouverture d’une information judiciaire et les deux y ont confirmé les déclarations. C’est à la suite de la clôture des investigations que le magistrat instructeur ordonnera leur renvoi devant la Cour criminelle pour ces faits.

«Selon l’article 232 du Code pénal gabonais, si les coups et blessures faits volontairement, mais sans intention de donner la mort, l’ont pourtant occasionné, l’auteur desdits faits sera passible de la réclusion criminelle à temps», a indiqué le procureur général, Apollinaire Ndziengui dans les réquisitions.

Me Ange Kevin Nzigou, commis pour les accusés, a d’abord adressé ses condoléances à la famille éplorée, ensuite démontré par des analyses, sans minimiser le cas de décès, que ce ne sont pas ces coups qui ont sûrement provoqué la mort tant qu’à l’hôpital il n’y a eu aucune expertise. «Aucune pièce n’a été versée dans le dossier justifiant que ces coups fatals sont à l’origine du drame», a-t-il dit. «Même si l’on aurait indiqué qu’il s’agissait d’un traumatisme crânien», a-t-il renchérit.

Lors de la délibération, Glen Bilali Biya a été condamné à 20 ans de prison et son acolyte à 5 ans assorti d’une amende de 24 000 F CFA, en dépit du pardon individuel. La partie civile s’est mise en réserve pour discuter en famille. Les condamnés ont trois jours pour se pourvoir en cassation.

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