AIB SNC 2024 : Le ministre des transports lance un appel à la prudence après le basculement de 5 camions sur l’axe Ouaga-Bobo AIB Savane médias fermé par les services des impôts MAP Rabat: Création du Réseau des journalistes Fact-Checkers des Agences de presse africaines MAP Dakhla: la Marine Royale porte assistance à 85 candidats à la migration irrégulière MAP Dakhla: Des diplomates africains prospectent les potentialités économiques de la région ANG Cultura/Organização “TOP GB Internacional” pede apoio do Estado para representante o país em diferentes concursos de Miss internacionais ANG Sociedade/Diretor de Serviços de Estatística confirma que Bissau dispõe de maior densidade populacional do país com 457.564 habitantes AIP Lutte contre la drépanocytose: une experte plaide pour l’obligation du dépistage précoce ANG Saúde pública/Governo e Parceiros celebram hoje Dia Mundial de Luta contra o Paludismo ANG Politica/Coligação PAI/Terra Ranka acusa governo de ser “incapaz” de resolver problemas sociais

ABLAYE CISSOKHO INVITE LES MÉCÈNES À SOUTENIR LA CULTURE


  20 Juin      37        Musique (512),

 

Saint-Louis, 20 juin (APS) – Le koriste sénégalais Ablaye Cissokho a invité, samedi, à Saint-Louis, les mécènes à soutenir la culture afin que les artistes se concentrent sur leur création.

Il évoquait ainsi son long compagnonnage avec la Fondation BNP Paribas et la BICIS, lequel lui a permis de dérouler ses projets artistiques parmi lesquels la promotion de ses disques à travers le monde et son école de kora implantée à Saint-Louis pour l’apprentissage de cet instrument traditionnel africain.

‘’ La Fondation BNP Paribas et la BICIS ont compris le devoir de soutenir l’art et cela doit être un déclic pour les autres afin qu’ils soutiennent la culture’’, a dit l’artiste, après une visite à l’école ‘’Kordaba’’, située dans le quartier de Ndioloffène, à Saint-Louis.

Il estime que l’artiste a besoin de soutien pour être à l’aise et se consacrer à son art.

‘’Si on veut vraiment utiliser notre aisance artistique, on a besoin de collaborateurs, de partenaires, de mécènes qui nous soutiennent pour qu’on soit libres dans notre création’’, indique-t-il.

Ablaye Cissokho estime que ‘’la culture souffre beaucoup en Afrique’’, ce qui oblige, dit-il, les artistes ‘’à faire du samba mbayane’’ (chanter des personnes pour espérer recevoir en retour de l’argent).

‘’Notre mission, ce n’est pas seulement de jouer ou de chanter, il s’agit de représenter notre patrimoine, notre culture à travers le monde et pour cela, on a besoin de partenaires pour nous aider et nous faciliter le travail’’, fait valoir le concepteur de la scène off ‘’Autour de minuit’’, qui accompagne depuis plusieurs années le festival de jazz de Saint-Louis.

Il reconnaît toutefois l’existence de quelques mécènes, qui avec l’Etat, aident les artistes mais parfois seulement pendant les festivals.

‘’Il faut qu’ils aillent dans le long terme pour avoir des résultats et non pas seulement de façon ponctuelle. S’ils ne viennent pas, il faut que les artistes aillent vers eux’’, suggère-t-il.

Depuis 10 ans maintenant, Ablaye Cissokho qui a fait de nombreuses collaborations musicales avec des artistes sénégalais et d’ailleurs, collabore avec la fondation BNP Paribas et la BICIS.

‘’Le fait qu’ils nous tendent la main, nous encourage à présenter mieux notre travail. Cela nous pousse à montrer notre instrument partout dans le monde, c’est un appui incommensurable’’, témoigne l’artiste, relevant que dans d’autres pays, les mécènes font avancer la culture.

Il précise toutefois que ses partenaires n’ont aucune influence sur sa vision artistique.

Dans la même catégorie