Porto-Novo, 28 Fév. 2019 (ABP) – Le programme Approche communale pour le marché agricole (ACMA) phase 2, a organisé mardi à Bohicon, un atelier d’appropriation des mécanismes d’accès aux intrants, regroupant pendant deux jours, producteurs, représentants d’Institutions de micro finance (IMF), le fournisseur d’intrants (SODECO), tous acteurs et partenaires du Programme, venus des communes des départements du Zou, du Plateau et des Collines, à ce sujet.
Cet atelier a pour objectif d’amener les différents acteurs à s’approprier les mécanismes d’accès aux intrants élaborés au profit des producteurs membres des Pôles d’entreprises agricoles (PEA), de ACMA2, et à s’engager à jouer leur partition dans sa mise en œuvre.
Les différentes activités ont permis entre autres, d’échanger entre les acteurs, sur des préoccupations en rapport avec la mise en œuvre des mécanismes, repréciser aux producteurs les conditions négociées par ACMA2 auprès des Systèmes financiers décentralisés (SFD) pour l’octroi de prêts aux membres des PEA.
Le superviseur du Programme dans le département du Zou, Edmond Zinzindohoué, a fait savoir qu’un crédit sera mis à la disposition des producteurs par les SFD, pour la saison de production de maïs à venir.
Un financement qui va permettre aux producteurs, a-t-il poursuivi, d’acquérir à temps des intrants auprès des fournisseurs, pour produire vendre et rembourser aux institutions de microfinance dans les délais.
Aussi, a souhaité M. Zinzindohoué, que la famille des producteurs et partenaires divers entretienne la confiance entre ses membres, dans un esprit d’équipe pour gagner le pari de l’émergence de la filière maïs.
Dans le rang des producteurs, Jean Olivier Adingni, le représentant des jeunes producteurs de maïs dans la commune de Zogbodomey a fait remarquer que beaucoup de difficultés qui freinaient l’intensification de la production de maïs vont être conjuguées au passé avec les nouvelles approches développées par ce Programme.
Il s’agit des difficultés financières inhérentes à l’acquisition des intrants à temps, de même que les tracasseries subies par les producteurs, des facteurs qui déteignent, selon les explications du producteur, sur la rentabilité du maïs, bien avant l’intervention du Programme ACMA 2.