MAP Le PAP lance à Nairobi des consultations publiques sur l’égalité des sexes AGP Gabon/Justice : Remise officielle du décret portant reclassement à titre exceptionnel de 274 Greffiers AGP Gabon : Le président Oligui Nguéma au chevet de la veuve et des orphelins Richard Moulomba MAP Inondations en Tanzanie: le nombre de morts grimpe à 155 MAP Nigeria: Une centaine de détenus s’évadent de prison suite à de fortes pluies MAP Tunisie: Nouvelle vague d’expulsions de migrants subsahariens MAP Le Sahara marocain, un levier pour le renforcement de l’espace afro-atlantique et du Sahel (Forum) AIP Une campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées débute en mai (Ministère) ANP Les USA discutent avec les autorités nigériennes d’un ‘’retrait ordonné et responsable’’ de ses troupes stationnées dans le pays (Pentagone) MAP Les entreprises sud-africaines peinent à s’adapter sur les marchés africains (experts)

Adoption des documents stratégiques pour le projet d’adaptation aux changements climatiques


  23 Avril      61        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Brazzaville, 23 Avril (ACI) – Le comité de pilotage du projet de renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du fleuve Congo a adopté, le 22 avril à Brazzaville, les documents stratégiques de mise en œuvre dudit projet, en vue d’aider ces communautés à mieux s’adapter à ces changements du climat.

Au cours de la première réunion de ce comité, organisée par le gouvernement congolais à travers le ministère en charge de l’Environnement, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (Pam), les participants ont été sensibilisés sur la structure de gouvernance et le cadre opérationnel du projet, sur l’importance et la portée des Accords de partenariat public et ont pris connaissance du plan de travail et de celui des dépenses de la première année.

Ouvrant les travaux, la ministre de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Mme Arlette Soudan Nonault, a rappelé aux membres du comité de pilotage dudit projet la lourde responsabilité à porter pendant les cinq prochaines années. Celle-ci consiste à valider les orientations stratégiques de la mise en œuvre globale du projet et à veiller à leur alignement en tant que priorité nationale.

«Les actions que ce projet ambitionne de mettre en œuvre sont transversales et nécessitent une coordination de tous les acteurs tant au niveau stratégique qu’opérationnel. Ce projet ne pourra être mené à bien qu’en travaillant de concert sur la base d’accord de partenariat public entre nos différents services», a-t-elle notifié.

Ainsi, elle a souhaité qu’un cadre multisectoriel soit mis en place le plus rapidement possible pour l’exécution du plan de travail de la première année.

Pour la représentante et directrice pays du Pam, Mme Anne-Claire Mouilliez, ce projet arrive à point nommé, au moment où le Congo a aligné sa vision autour du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026 qui concilie la croissance économique et la protection de l’environnement, intégrant ainsi l’ensemble des préoccupations d’ordre social et environnemental.

«Ce projet est pour le Congo une occasion de redynamiser les politiques de mise en œuvre des programmes à travers le pays et de renforcer les partenariats visant le déploiement des actions d’adaptation concrètes pour améliorer les conditions des populations les plus impactées par les changements climatiques», a-t-elle poursuivi.

En outre, Mme Mouilliez a souhaité établir une cartographie des alliances pour susciter l’adhésion et l’engagement des partenaires au développement, financiers comme opérationnels. De même, elle entend réunir, dans les tout prochains jours, des approches novatrices et inclusives pour garantir une implication active des communautés autochtones, des leaders communautaires, des femmes et des jeunes, afin de mieux contribuer aux priorités de développement durable du pays.

La responsabilité du Pam, a-t-on noté, est de faire de ce projet une référence parmi les sept projets financés par le Fonds d’adaptation qui bénéficie de son appui sur le continent africain.

Au terme de cette réunion, les participants ont fait des recommandations sur les résultats de l’atelier de démarrage, tenu en février dernier, qui serviront de repère pour une mise en œuvre globale et efficace du projet.

Ce projet entend, entre autres, renforcer les capacités liées à l’adaptation aux changements climatiques des institutions publiques, de la société civile et de la jeunesse ; ainsi que mettre en œuvre les services météorologiques pour informer les communautés. De même, il compte valoriser les activités génératrices de revenus plus vertueuses et plus résilientes au climat dans le domaine de l’agriculture, de l’agroforesterie et de la pêche.

Lancé officiellement en septembre 2021 et financé par le Fonds d’adaptation de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc), ce projet vise l’amélioration de la résilience des populations en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, grâce aux mesures d’adaptation aux changements climatiques. Il cible particulièrement 179.000 personnes vulnérables de la Bouenza, de la Likouala et de la Sangha.

Dans la même catégorie