Rabat, 21/11/2018 (MAP) – Les participants à une rencontre, organisée mercredi à Marrakech dans le cadre du 8ème Sommet Africités, ont mis l’accent sur l’importance de relever les défis liés aux villes intermédiaires.
Les différents intervenants lors d’un débat ouvert sur « Les villes intermédiaires en Afrique » ont insisté que l’impératif d’accorder un intérêt tout particulier à ces villes qui accusent plusieurs problèmes à caractère économique, social et territorial.
Dans ce contexte, M. Mohamed Sefiani, président du Conseil de la commune urbaine de Chefchaouen, également Président du Forum mondial des villes intermédiaires, a appelé à renforcer le rôle de ces villes notamment dans les domaines du développement durable et des défis liés aux changements climatiques, assurant que le Maroc déploie des efforts considérables pour soutenir ce genre de villes.
Il a, de même, rappelé que les villes intermédiaires accueillent un nombre important de populations dans le monde, précisant qu’un débat international a été lancé pour diagnostiquer et écouter les attentes et les aspirations de ces villes en vue de mettre en place des stratégies internationales adaptées susceptibles de répondre aux besoins des populations.
De son côté, Mme Firdaous Oussidhoum, de l’organisation Cités et gouvernements locaux élus-CGLU, a lancé un appel pour débattre des moyens à même de réduire les différences entre les villes et déterminer l’architecture et la dimension de ces villes de l’avenir pour répondre aux besoins des populations dans divers domaines.
Selon elle, les volets économiques, culturels, solidaires et sociaux doivent toujours être présents lors de la conception de ces villes.
François Yatta, expert dans le domaine territorial, a, pour sa part, appelé à réfléchir sur les questions fondamentales intéressant les villes intermédiaires, notamment en ce qui a trait à la croissance démographique et à la hausse spectaculaire du niveau d’urbanisation.