Brazzaville, 30 mai (ACI) – L’Accord-Cadre de coopération transfrontalière signé entre le Congo et le Gabon, récemment à Brazzaville, permettra de résoudre les questions liées aux droits humains afin de répondre aux enjeux présents dans l’espace partagé, a déclaré l’Observatoire congolais de lutte contre l’apatridie (Ocla).
Pour cette plateforme, la population vivant dans les zones frontalières est souvent confrontée au problème de sécurité, de libre circulation, d’état civil et bien d’autres.
«Les questions d’apatridie et d’état civil seront suivies avec attention. Aucune personne ne sera arbitrairement privée de sa nationalité ni du droit de déclarer et d’obtenir un certificat de naissance pour son enfant et que l’apatridie ne sera d’ici peu qu’un souvenir lointain», a-t-elle fait remarquer, au cours de l’atelier conjoint organisé entre les deux pays.
La mise en place de cet outil de travail permettra aussi de traiter les questions des droits humains dans les zones frontalières considérées comme zone à risque afin de prévenir l’apatridie.
Les parties signataires dudit accord cadre sont tenues de respecter la souveraineté et le droit interne de chaque Etat, a-t-on noté.