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Afrique du Nord: Nécessité de renforcer les compétences numériques pour un écosystème entrepreneurial équitable (webinaire)


  7 Mars      50        Economie (20921),

 

Casablanca, 07/03/2023, (MAP) – Les pays d’Afrique du Nord sont appelés à investir davantage dans les programmes de formation des femmes aux compétences numérique afin de rattraper le retard enregistré en matière d’entrepreneuriat féminin et favoriser un écosystème équitable, ont souligné, mardi, les participantes à un webinaire initié par le bureau de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord.

Co-organisée par le et l’Association des Femmes Entrepreneures du Maroc (AFEM), sous le thème « Entreprenariat féminin en Afrique du Nord : rôle de la finance et des compétences numériques », cette rencontre a été l’occasion d’examiner les défis de financement auxquels les femmes entrepreneures sont confrontées en Afrique du Nord, les plans d’actions des gouvernements et des parties prenantes pour changer les croyances et les normes culturelles qui entravent l’entrepreneuriat féminin.

Cet événement a été également l’occasion de débattre de compétences et des types de financement les plus adaptés pour favoriser le développement de l’entrepreneuriat féminin dans la sous-région, ainsi que de l’apport de la digitalisation à la création des opportunités pour l’entrepreneuriat féminin et l’accès des femmes aux marchés financiers.

Dans ce sens, les participantes ont fait valoir que l’industrie technologique demeure largement dominée par la gent masculine, mais de plus en plus de femmes occupent désormais des emplois dans le domaine digital ou aspirent à intégrer ce secteur.

S’exprimant à cette occasion, Leila Doukkali, présidente de l’AFEM, a souligné que le renforcement du développement économique passe nécessairement par la maîtrise des solutions digitales et financières, affirmant que l’autonomisation des femmes implique un alignement avec les objectifs du développement durable, une éducation de qualité, et un système financier équitable.

Le Maroc dispose d’un important potentiel en matière d’investissement et d’opportunités d’entrepreneuriat, avec une part considérable de femmes ingénieures, a-t-elle relevé, soulignant l’important rôle des gouvernements dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin.

Elle a, par ailleurs, indiqué que les trois premières années de l’entreprise sont très épineuses, ce qui nécessite à la fois un appui financier et technique, outre le renforcement du réseau de l’entreprise et de sa crédibilité, le mentoring, ainsi que le coaching des femmes concernées, se félicitant, par la même occasion, du rôle joué par le programme Forsa en matière de financement des projets dans le monde rural.

Pour sa part, Ihssane Iraqi, Women in Business local program manager (appui aux PME-BERD), a mis en avant les objectifs du programme Women in Business, lancé au Maroc depuis 2018, et qui est basé sur le travail du terrain pour déployer différents projets d’accompagnement technique et financier, ainsi que la formation et l’échanges avec les femmes dans le monde des affaires pour leur permettre de concevoir et développer leurs projets.

Le nouveau dispositif de Women in business lancé ce mois-ci, a-t-elle fait savoir, a permis de revisiter les contraintes afin de concevoir un programme d’appui sur mesure, qui comprend le business coaching, le business process, l’engineering, et l’aide à l’export.

Mme Iraqi a, en outre, souligné que le l’autonomisation des femmes nécessite le travail sur l’accès au financement, l’analyse des besoins spécifiques des femmes entrepreneures, et l’appui technique sous ses différents aspects.

Elle a, dans ce sens, relevé que le taux de mortalité des entreprises et d’abandon de projets est beaucoup plus élevé chez les femmes que chez les hommes, notamment à cause du manque d’accompagnement et d’outillage des femmes en matière de compétences digitales et d’équilibre entre le monde familial et professionnel.

De son côté, Callee Davis, économiste à l’Oxford Economics Africa, a fait valoir que le Smart Investissement sensible au genre est un outil efficace qui permet une égalité des chances entre les femmes et les hommes en matière d’entrepreneuriat.

Elle a, dans ce cadre, souligné que les politiques publiques devraient mettre en place davantage d’approches genre dans le secteur financier pour promouvoir la représentativité féminine et donner un coup de pouce au leadership féminin.

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