Johannesburg, 27/11/2024 -(MAP)- Des dizaines de milliers de ressortissants zimbabwéens vivant en Afrique du Sud sont menacés d’expulsion à l’expiration, le 29 novembre courant, de leurs permis d’exemption.
Les détenteurs d’un permis d’exemption du Zimbabwe (ZEP) affirment qu’il leur sera impossible de respecter la date limite de vendredi prochain pour demander une nouvelle exemption d’un an, en raison des retards dans le traitement des demandes au ministère sud-africain de l’Intérieur.
Les détenteurs de ZEP ont jusqu’à vendredi pour demander une exemption d’un an, qui leur permettrait de rester et de travailler en Afrique du Sud jusqu’en novembre 2025. Après cette date, ceux qui n’ont pas le visa ou la dérogation requis risquent théoriquement d’être expulsés.
Actuellement, environ 200.000 ressortissants zimbabwéens vivent en Afrique du Sud sous le régime du Zimbabwean Exemption Permit (ZEP). Étant donné que les détenteurs de ce régime ne sont pas éligibles à la résidence permanente et que les permis ne sont pas renouvelables, on craint de plus en plus que nombre d’entre eux soient expulsés.
«Sans une exemption, un visa ou une dérogation d’un an, de nombreuses personnes qui vivent et paient des impôts en Afrique du Sud depuis plus de 15 ans risquent d’être expulsées», a mis en garde l’Association des titulaires de ZEP (Zepha).
L’avocat de l’association, Simba Chitando, a déclaré que la date limite de novembre 2024 pour la délivrance du ZEP est une nouvelle crise auto-créée par le ministère de l’Intérieur. «De nombreux détenteurs de ZEP, en raison des mêmes contraintes bureaucratiques au sein du ministère, ne pourront pas respecter la date limite sans qu’ils en soient responsables», a-t-il dit.
