Johannesburg, 16/05/2024 -(MAP)- Le procès pour corruption de l’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, lié à un contrat d’armes avec une société française a été fixé, jeudi, par la Haute Cour du KwaZulu-Natal pour avril 2025.
L’ancien Président devrait être jugé 20 ans après avoir été inculpé pour la première fois de corruption dans le cadre d’un contrat d’armes.
Le juge Nkosinathi Chili a confirmé que le juge-président de la Haute Cour, Thoba Portia Poyo-Dlwati, avait fixé des dates entre avril et septembre 2025 pour le procès de Zuma.
Le procureur chargé des affaires d’armement de Zuma, Billy Downer, a déclaré que l’État et le fabricant d’armes français «Thales» avaient également convenu que l’affaire pourrait se poursuivre pendant trois semaines à partir de novembre de cette année, mais la représentation légale de Zuma, l’avocat Dali Mpofu, a indiqué que l’ancien président «ne serait pas disponible à ce moment-là».
Le porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites (NPA), Mthunzi Mhaga, a indiqué que l’État espérait qu’il n’y aurait pas de nouveaux retards dans l’affaire. M. Mhaga a déclaré qu’ils ne pouvaient jamais exclure la possibilité que Zuma lève un autre obstacle pour retarder son procès pour corruption en matière de vente d’armes, arguant que les recours légaux ne permettaient pas au mis en cause de faire appel du licenciement et que l’État était prêt à poursuivre le procès.
Zuma, 81 ans, et le fabricant d’armes français «Thales» font face à de multiples accusations, notamment de fraude‚ corruption, blanchiment d’argent et racket, en relation avec l’achat controversé d’armes de plusieurs milliards de rands conclu à la fin des années 1990 alors qu’il était Vice-président.