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Afrique du Sud: Le rapport sur les accusations criminelles contre le Président, le 6 décembre devant le Parlement


  17 Novembre      32        Politique (25362),

 

Johannesburg, 17/11/2022 -(MAP)- Le rapport de la Commission indépendante chargée d’enquêter sur les accusations criminelles portées contre le Président sud-africain, Cyril Ramapohsa, sera examiné le 6 décembre prochain lors d’une séance spéciale de l’Assemblé Nationale (Parlement), a révélé jeudi l’institution législative.

« Nous suggérons, après avoir suivi les procédures régulières en termes de consultations, qu’une plénière hybride soit programmée le 6 décembre pour traiter de ces questions », a déclaré la cheffe de la programmation de l’Assemblée nationale, Mina Lesoma.

Le panel parlementaire constitué de trois membres a été nommé en septembre dernier par la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa Nqakula, pour évaluer s’il existe suffisamment de preuves pour que le Parlement entame une procédure de destitution contre le Président sud-africain, accusé d’avoir dissimulé un vol de millions de dollars en devises survenu dans sa ferme de Phala Phala, dans la province du Limpopo.

Mme Lesoma a révélé que l’Assemblée nationale avait décidé de prolonger son programme de quelques jours pour se pencher sur le rapport tant attendu, repoussant la période de vacances des parlementaires au 19 décembre. Mme Mapisa-Nqakula avait également prolongé la date limite pour soumettre le rapport du panel du 17 au 30 novembre.

Commentant cette décision, Floyd Shivambu, du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF opposition), a déclaré qu’il était important de ne pas définir le 6 décembre comme le seul jour de débat afin de permettre aux députés d’apporter leurs recommandations.

Pour sa part, le chef du groupe parlementaire de l’Alliance démocratique (DA), Siviwe Gwarube, a mis l’accent sur l’importance d’examiner cette affaire avant les vacances parlementaires de fin d’année.

Plusieurs voix s’étaient élevées récemment demandant au Président Ramaphosa de se retirer pour son implication présumée dans l’affaire «Farmgate». C’est le cas de l’ancien Président Thabo Mbeki et de l’actuelle ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma.

La ministre du Tourisme, Lindiwe Sisulu, a également déclaré dans une interview qu’à la lumière de ce scandale, le Président devrait se retirer conformément aux résolutions du Congrès national africain.

Pour sa part, l’ex-président Jacob Zuma a soutenu que Cyril Ramaphosa devait être tenu responsable du scandale «Farmgate» lors de la conférence élective nationale du parti.

S’exprimant lors d’une réunion des partisans du parti à Ethekwini, M. Zuma a déclaré que les participants à la conférence devraient poser des questions sur la dissimulation du vol en 2020 de millions de dollars en devises dans la ferme de gibier du Président à Limpopo.

« Si la loi vous trouve avec une certaine somme d’argent en devises injustifiée, elle vous jette en prison. Pourquoi cela ne s’est-il pas produit avec Ramaphosa ?», s’est-il interrogé.

En réaction à ces appels incessants, le chef de l’État a nié les accusations de dissimulation et de violation des lois du pays, après le vol de millions de dollars dans sa ferme.

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