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Afrique du Sud: Nouveau report au 9 juin du procès du génocidaire rwandais Fulgence Kayishema


  2 Juin      17        Monde (2002),

 

Le Cap (Afrique du Sud), 02/06/2023 -(MAP)- Le Procès du génocidaire rwandais, Fulgence Kayishema, arrêté la semaine dernière en Afrique du Sud, a été à nouveau reporté au 9 juin courant par un tribunal de la ville du Cap (1470 km de Pretoria).

Le tribunal de première instance du Cap a justifié ce nouveau report par l’obtention de de nouvelles preuves, ce qui a nécessité un acte d’accusation plus complet.

Selon l’ Autorité nationale des poursuites (NPA), l’avocat de l’État Nathan Adriaanse a demandé au tribunal de reporter l’affaire en raison de la découverte récente de deux dossiers contenant des preuves supplémentaires.

M. Adriaanse a également informé le tribunal que l’État s’opposerait à la demande de libération sous caution du mis en cause, affirmant que sa libération ne serait pas dans le meilleur intérêt de l’enquête en cours. La défense a toutefois déclaré que l’accusé demanderait une libération sous caution.

Le tribunal sera informé du nombre d’accusations portées contre l’accusé lors de la prochaine comparution prévue vendredi prochain.

Les accusations actuelles contre Kayishema découlent d’allégations selon lesquelles il aurait pris une fausse identité et dénaturé sa nationalité. L’État soutient qu’en janvier 2000, l’accusé a pris l’identité d’une autre personne, prétendant à tort être un ressortissant burundais. Un comportement similaire s’est produit en 2004 lorsqu’il a demandé le statut officiel de réfugié. En outre, il est allégué que Kayishema est resté illégalement dans le pays.

En fuite depuis 2001, Kayishema aurait orchestré, le 15 avril 1994, le meurtre d’environ 2 000 réfugiés tutsis, y compris des femmes et des enfants, à l’intérieur d’une église située dans la commune de Kivumu (76 km de Kigali), pendant le génocide perpétré contre les Tutsi.

Selon Serge Brammertz, procureur en chef du Mécanisme international chargé d’achever les travaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), l’arrestation de cet individu, resté en cavale depuis plus de 20 ans, garantit qu’il sera enfin traduit en justice pour ses crimes présumés.

« Le génocide est le crime le plus grave connu de l’humanité. La communauté internationale s’est engagée à faire en sorte que ses auteurs soient poursuivis et punis. Cette arrestation est une démonstration tangible que cet engagement ne faiblit pas et que justice sera rendue, peu importe le temps qu’il faudra », a-t-il poursuivi.

Selon l’acte d’accusation du TPIR, Kayishema aurait « directement participé à la planification et à l’exécution de ce massacre (…) notamment en se procurant et en distribuant de l’essence pour incendier l’église avec les réfugiés à l’intérieur ». « Lorsque cela a échoué, le mis en cause et d’autres individus ont utilisé un bulldozer pour que l’église s’effondre, tuant tous les réfugiés à l’intérieur », précise-t-on.

Le génocide rwandais s’est produit entre le 7 avril et le 15 juillet 1994 pendant la guerre civile rwandaise. Au cours de cette période, des membres de l’ethnie minoritaire tutsie ont été tués par des milices armées hutu. Selon certaines estimations, plus de 500.000 personnes ont été tuées lors de cette période.

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