Johannesburg, 22/02/2023 -(MAP)- Une enveloppe de 2 milliards de rands (plus de 100 millions de dollars) sera nécessaire pour la reconstruction du Parlement sud-africain qui a été ravagé par un incendie l’année dernière, a indiqué l’Assemblée nationale.
«Compte tenu de l’ampleur des dégâts, il faudrait entre 24 et 48 mois et une somme de 2 milliards de rands pour effectuer ce travail», a déclaré le secrétaire au Parlement, Xolile George, dans un point de presse mardi au Cap (1455 km de Pretoria).
Un incendie majeur a ravagé le complexe du Parlement sud-africain vieux de 138 ans, situé dans la ville du Cap, au sud-ouest du pays. Les flammes ont détruit des bureaux et provoqué l’effondrement de plusieurs plafonds.
Soulignant que le ministère des Finances a déjà alloué le montant nécessaires aux travaux de reconstruction, le responsable a noté que ce chiffre pourrait augmenter en fonction des coûts imprévus du projet.
Par ailleurs, M. George a relevé que la restauration du parlement offre une occasion de veiller à ce que les différents espaces du Parlement soient conçus d’une manière qui réponde aux besoins des parlementaires et modernise ses infrastructures numériques.
En outre, il a fait savoir que l’enquête interne du Parlement sur l’incendie, en particulier liée aux mesures de sécurité, était toujours en cours.
Un homme âgé de 49 ans est accusé d’avoir déclenché l’incendie. Après son arrestation, le mis en cause a dû subir une évaluation psychiatrique qui a révélé qu’il souffrait de schizophrénie paranoïde.
Le mis en cause fait face à des accusations d’effraction avec intention de vol, deux chefs d’accusation d’incendie criminel, possession d’un engin explosif et destruction d’une infrastructure publique essentielle.
Plusieurs ONG et partis politiques ont estimé que le suspect est juste un bouc émissaire. « Un gouvernement qui se respecte ne pourrait pas arrêter, inculper et présenter au monde un sans-abri comme responsable de l’incendie du Parlement de tout un pays », a déclaré M. Mbuyiseni Ndlozi, député du parti de l’Economic Freedom fighters (EFF-opposition).
