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Afrique du Sud : Une réponse d’urgence requise pour l’adaptation au changement climatique (ministre)


  22 Mars      23        Environnement/Eaux/Forêts (6465),

 

Johannesburg, 22/03/2023 -(MAP)- Des événements climatiques comme le cyclone Freddy, qui a récemment tué des centaines de personnes au Malawi, au Mozambique, en Afrique du Sud et au Zimbabwe, rappellent que malgré certains progrès réalisés dans la réduction des risques climatiques, les pays restent mal préparés à la menace existentielle posée par le changement climatique, a indiqué mercredi la ministre sud-africaine des Forêts, des Pêches et de l’Environnement, Barbara Creecy.

S’exprimant lors de la présentation d’un rapport à l’intention des décideurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Mme Creecy a souligné l’importance d’accélérer les efforts d’adaptation à la réalité d’un climat en évolution rapide et de combler le déficit d’adaptation existant au cours de cette décennie.

Le GIEC a constaté qu’à chaque augmentation du réchauffement, les risques, les impacts et les pertes et dommages associés augmentent. Lorsque ces risques se combinent à d’autres événements néfastes, tels que la pollution et la perte de diversité biologique, ils se répercutent sur les secteurs et les régions et deviennent de plus en plus difficiles à gérer.

Le rapport souligne que les options qui s’offrent à nous pour nous adapter deviennent plus limitées et moins efficaces à chaque augmentation du réchauffement climatique, notant que le développement résilient au climat deviendra progressivement plus difficile, en particulier au-delà de 1,5°C.

Le document relève que sans une action urgente, efficace et équitable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique menace de plus en plus les écosystèmes, la biodiversité, ainsi que les moyens de subsistance et le bien-être des générations actuelles et futures.

«Des efforts d’adaptation accélérés et des réductions profondes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs sont nécessaires au cours de cette décennie», affirme la ministre sud-africaine. Et d’ajouter qu’à moins que la communauté internationale n’agisse de toute urgence pour réduire les émissions, nous ne réussirons pas à maintenir le réchauffement en dessous de 1,5 ° C et des impacts plus importants, des pertes et des dommages suivront.

Selon les scientifiques, les émissions mondiales devraient déjà diminuer et être réduites de près de moitié d’ici 2030.

En fin de compte, la seule façon de stabiliser le réchauffement est d’atteindre zéro émission nette de CO2. Pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, il faudrait zéro CO2 net au début des années 2050, suivi d’émissions négatives nettes de CO2 dans les décennies suivantes.

« L’Afrique du Sud, par le biais de sa contribution déterminée au niveau national et du cadre pour une transition juste, s’est engagée à faire sa juste part pour contribuer à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et à atteindre zéro émission nette de CO2 d’ici 2050 », a déclaré Mme Creecy.

Dans le cadre du plan d’investissement pour une transition énergétique juste, l’Afrique du Sud a identifié des mesures dans les secteurs et les chaînes de valeur de l’électricité, des transports et de l’hydrogène pour contribuer à la décarbonisation de l’économie.

Un rapport récemment publié sur le changement climatique montre que plus d’un siècle de combustion de combustibles fossiles et d’utilisation non durable de l’énergie et des terres dans le monde, en particulier dans les pays développés, a entraîné un réchauffement climatique de 1,1°C depuis le début de la révolution industrielle.

Cela a entraîné des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses, avec des effets dévastateurs sur les personnes et la nature dans toutes les régions du monde.

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