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Amélioration des politiques d’inclusion dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne (Banque Mondiale)


  20 Septembre      30        Politique (27255), social (808),

 

Washington, 20/09/2023 (MAP) – De nombreux pays d’Afrique subsaharienne ont enregistré en 2022 des améliorations dans leurs politiques d’inclusion sociale et leurs stratégies structurelles, selon le rapport d’évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) qui concerne 39 pays de la région.

L’évaluation CPIA est un outil de diagnostic annuel portant sur les pays éligibles au financement de l’Association internationale de développement (IDA), un organisme de la Banque Mondiale chargé de soutenir les pays les plus pauvres.

La note globale moyenne de la CPIA en Afrique subsaharienne reste stable à 3,1 selon ce rapport. Si de nombreux pays ont amélioré leurs « politiques en faveur de l’inclusion sociale » et leurs « politiques structurelles », ces progrès ont cependant été freinés par la stagnation en matière de « gestion économique ».

« Dans un contexte global caractérisé par des taux d’intérêt élevés et une croissance économique faible, il est encourageant d’observer les progrès en matière de réforme politique, particulièrement autour des réformes du secteur privé et de la protection des populations vulnérables contre les fluctuations économiques », observe Nicolas Willy, économiste au sein du bureau de l’économiste en chef de la Banque Mondiale pour la région Afrique.

En 2022, l’écart entre les sous-régions s’est creusé puisque l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AFW) a poursuivi sa progression et a légèrement amélioré sa note de 3,2 à 3,3, tandis que l’Afrique de l’Est et australe (AFE) restait stable avec une note de 3,0.

En 2022, les quatre pays qui ont enregistré les résultats les plus faibles (le Soudan du Sud, l’Érythrée, la Somalie et le Soudan) se trouvaient en AFE et connaissaient des situations de conflit et de fragilité.

À l’exception de ces quatre États, les résultats des deux sous-régions sont presque identiques. Même si l’AFW comprend aussi des États fragiles et affectés par les conflits, ceux-ci ont enregistré des performances relativement bonnes, particulièrement dans leur note en matière de gestion économique, ce qui pourrait être lié à l’impact bénéfique des unions monétaires en Afrique de l’Ouest, précise le rapport.

Au-delà de la notation, le rapport d’évaluation CPIA souligne les tendances en matière de politiques et les exemples de meilleures pratiques dans des domaines spécifiques tels que l’inflation, la gestion des devises, le financement, la croissance, la protection sociale, la transparence et la responsabilisation.

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