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AMINATA TOURÉ POUR UNE RÉFLEXION SUR LE DEVENIR DE L’AFRIQUE


  20 Février      74        Emploi (350),

 

La présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Touré, a insisté, jeudi, sur la nécessité d’une réflexion sur le devenir de l’Afrique et les enjeux auxquels le continent se trouve confronté.
« Il est important que l’on puisse répondre, à travers » l’Université citoyenne populaire-panafricaine, « à la question de savoir si l’Afrique est réellement le berceau de l’humanité, pourquoi nous en sommes-là, comme l’ont fait des célèbres hommes et femmes comme Cheikh Anta Diop, etc. », a-t-elle déclaré.
Mme Touré introduisait un cours inaugural axé sur le thème : « Civisme et citoyenneté panafricaniste dans un contexte de changement climatique et de crise sécuritaire : quels rôles pour la jeunesse africaine ».
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel de l’Université citoyenne populaire panafricaine Samir Amin, du nom du spécialiste des problématiques du Tiers-monde et économiste franco-égyptien, décédé le 12 août 2018.
Selon Aminata Touré, promouvoir une éducation civique et citoyenne auprès des jeunes, « c’est également produire et renforcer une citoyenneté qui suppose un ensemble de compétences économiques et politiques ».
Aussi a-t-elle invité les jeunes à s’engager dans la vie publique avec l’objectif de contribuer à la transformation de la situation actuelle du continent africain, estimant que « ce sont là, les bases qui permettront aux communautés de mieux se préparer à la vie sociale et démocratique ».
« La jeunesse de la population africaine constitue un outil puissant et un atout de développement durable, une solution autour des valeurs de dignité, mais aussi de croyance en soi et de dépassement », a-t-elle fait valoir.
L’Université citoyenne populaire-panafricaine Samir Amin « reste un projet qui peut être déterminant pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain », a souligné l’économiste sénégalais Moustapha Kassé, ancien doyen de la faculté des Sciences économiques de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
De cette initiative, il peut selon lui sortir deux choses, à savoir les moyens et la qualité des ressources humaines, qui permettront aux Etats africains de générer des capitaux.
« Tout ce qui peut faire avancer le savoir contribue au développement du capital humain. D’où l’importance de mobiliser toutes les potentialités du savoir au bénéfice de tous », a-t-il conclu.

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