Amlamé, 16 déc. (ATOP) – Des producteurs de café-cacao ont été formés sur les techniques de production de plants et de mise en place des pépinières, l’agroforesterie et le compostage, le jeudi 15 décembre à Agadji et Sodo-zion.
Cette formation est initiée par la Fédération des unions des producteurs de café-cacao du Togo et est financée par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec la GIZ.
L’objectif est de renforcer les pratiques de transformation agroalimentaires et de contribuer à la restauration des terres et des paysages par la promotion des bonnes pratiques de gestion des terres et des forêts. Il s’agit aussi de contribuer à une meilleure organisation et structuration des Organisations des producteurs forestiers et agricoles (OPFA).
Les participants ont été outillés, entre autres, sur les techniques de mise en place et de conduite des pépinières des arbres agroforestiers et leur gestion dans la plantation ; la reconnaissance des espèces agroforestières qui sont utiles et présentes dans la plantation et les notions sur la fertilité que procure le compost à base de coque de cabosse de cacao et de coques de café.
Le conseillé technique en agroforesterie, Gnagbo Kodjo Josèphe a rappelé que cette formation est la phase II du mécanisme Forest and farm facility pour lequel la FAO a obtenu le soutien de la GIZ au profit du Madagascar et du Togo dans le cadre de l’initiative de restauration du paysage forestier africain (AFR100). Selon lui, cette phase vise quatre résultats devant contribuer à au moins onze des dix-sept Objectifs de développement durable (ODD). Son résultat 3 vise, dit-il, une amélioration des mesures d’atténuation d’adaptation et de la résilience face aux effets de changement de climat à l’échelle des paysages à travers l’engagement direct des OPFA et l’intégration avec des approches inclusives d’amélioration des moyens d’existence.
Le mécanisme Forest and farm facility est lancé au Togo le 12 avril 2019 et a pour objectif général de créer des paysages résilients face aux changements climatiques et d’améliorer les moyens d’existence de petits producteurs avec les organisations professionnelles agricoles et forestières.