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Angola: la croissance économie devrait atteindre 3% en 2024 (FMI)


  15 Novembre      78        Economie (22158),

 

Luanda, 15/11/2023 -(MAP)- La croissance de l’économie angolaise devrait atteindre 3% en 2024, permettant d’accélérer la consolidation budgétaire et la diversification de l’économie, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI).

«Le FMI s’attend à une poursuite de la reprise économique au-dessus des niveaux atteints en 2023», a déclaré le représentant résident du Fonds en Angola, Víctor Lledo, lors de la présentation du rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne «Une lumière à l’horizon ?».

Soulignant que 2023 est une année difficile en raison des pressions sur le taux de change et de l’inflation, il a signalé que ces contraintes devraient diminuer en 2024, avec la reprise de la consolidation budgétaire.

Par ailleurs, M. Lledo a insisté sur l’importance de créer l’espace fiscal nécessaire pour stimuler les investissements dans les domaines sociaux. « Il s’agit notamment de poursuivre la réduction des subventions fiscales sur les carburants, qui représentent actuellement près de 4% du PIB, pour les utiliser dans les secteurs de l’éducation, la santé et l’aide sociale», a-t-il expliqué.

De même, il a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre les efforts visant à accroître la mobilisation des recettes fiscales non pétrolières et assurer une meilleure gestion de la dette afin d’obtenir des financements à moindre coût.

Pour sa part, le chef de la Division des études régionales du FMI, Luc Eyraud, a relevé que le niveau de l’inflation dans certains pays d’Afrique subsaharienne commence à diminuer.

En revanche, il a noté que les deux tiers des pays de la région enregistrent toujours une inflation supérieure aux objectifs fixés, ce qui explique les politiques monétaires restrictives mises en place des banques centrales.

«La plupart des pays ont besoin d’une consolidation budgétaire pour préserver la durabilité financière, notamment à travers la mobilisation des recettes, la priorité devant être accordée aux dépenses essentielles d’éducation et de santé», a-t-il poursuivi.

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