Kinshasa, 30 Juillet 2023(ACP).- La maintenance des infrastructures acquises durant les 9èmes jeux de la Francophonie a été au centre d’une conférence en ligne tenue, samedi, à Kinshasa, par une plateforme militant pour le respect du genre en République Démocratique du Congo, a appris l’ACP de cette structure.
« La RDC manquait des infrastructures répondant aux normes internationales. Le gouvernement congolais a financé en partie et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a apporté aussi sa part dans l’organisation. Ceci est un acquis que j’appelle à saluer et protéger », a déclaré Me Christian Elando, l’un des panelistes.
Le coordonnateur du Réseau des jeunes agents de changement de l’Union africaine (JACUA), Gustave Cibangu, a, de son côté, souligné que la représentation de près de 40 pays à ces 9èmesjeux , dans la capitale congolaise, démontre que la RDC est ouverte au monde et reste attractive aux investissements dans divers domaines.
Pour ce qui est de la gestion de nouvelles infrastructures sportives construites dans le cadre de cette compétition, la modératrice de la conférence a invité la tutelle à faire le choix des gestionnaires compétents.
« Nommez les personnes compétentes qu’il faut à la place qu’il faut. En plus, dépolitisez la gestion de ces infrastructures, en laissant aux gestionnaires la liberté de gérer comme de vrais professionnels », a lancé Grâce IsraëllaKangundu.
Lors de cette conférence, les panélistes ont fait savoir que parmi les bénéfices de ces jeux tenus à Kinshasa, l’on a estimé le reversement d’une quinzaine de millions de dollars dans le circuit économique congolais, avec l’arrivée de 3000 athlètes venus pour les jeux.
Le président Félix Tshisekedi a lancé vendredi l’ouverture des 9èmes jeux de la Francophonie au stade des Martyrs de Kinshasa. Deux stades omnisports ont été rénovés et des annexes construits pour accueillir au moins 9 disciplines sportives.
Dans le lot, surtout, on retiendra la réhabilitation des homes et infrastructures sportives de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), hérités de l’Université Lovanium (1954).