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ARTICLE 19 APPELLE À GARANTIR UN ENVIRONNEMENT PROPICE À LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EN GUINÉE


  7 Septembre      81        Droits de l'Homme (666),

 

Dakar, 7 sept (APS) – L’ONG Article 19 appelle à faire respecter la démocratie et à garantir un environnement « propice à la libre expression » en Guinée, suite au coup d’Etat perpétré dimanche dans ce pays frontalier du Sénégal.

« Au fur et à mesure que les informations concernant le coup d’État militaire du 5 septembre en Guinée se précisent, ARTICLE 19 appelle toutes les autorités, y compris l’armée, les forces de sécurité et le nouveau gouvernement à (…) faire protéger la démocratie et à respecter les normes internationales en matière de droits humains », indique l’ONG dans un communiqué.

Les éléments des forces spéciales de Guinée, menés par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, ont renversé le président Alpha Condé le 5 septembre, dissout les institutions et suspendu la Constitution.

« Il s’agit d’un autre recul de la démocratie et d’un coup porté à l’Etat de droit, déjà malmenés par un troisième mandat très controversé du Président Condé et la répression récurrente par son régime sur des manifestants, des opposants et de toutes les voix discordantes », a déclaré le directeur régional adjoint d’Article 19 pour l’Afrique de l’Ouest, Bulakali Alfred Nkuru.

« Un environnement propice à la libre expression doit être garanti pendant cette crise », a ajouté Bulakali Alfred Nkuru dont les propos sont cités par le communiqué.

Il insiste pour le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales », « l’indépendance des médias », « la protection des journalistes, des militants pro-démocratie et de toutes les opinions civiques et politiques, y compris les opinions dissidentes ».

« Le respect de la liberté d’expression et de la démocratie doit être une priorité pour tous les acteurs concernés. Toutes les personnes précédemment arrêtées pour leurs opinions doivent être immédiatement libérées et les violations du droit à la liberté d’expression doivent être évitées, comme nous l’avons toujours exigé depuis le début de la crise politique liée au troisième mandat du Président Condé », a ajouté le responsable d’Article 19 pour l’Afrique de l’Ouest.

Lundi, le nouvel homme fort de la Guinée avait rencontré les membres du gouvernement Condé et les responsables des institutions.

Il leur a annoncé qu’un nouveau gouvernement serait formé dans les semaines à venir et qu’il n’y aurait pas de représailles contre les membres du régime déchu.

Dans son communiqué, l’ONG rappelle qu’avant le coup d’État de dimanche, « la démocratie guinéenne était déjà gravement entachée et fragile ».

Le président Condé avait « modifié la Constitution pour s’assurer d’effectuer un troisième mandat, et les forces de sécurité du pays étaient souvent accusées de commettre des violations des droits humains et de réprimer les manifestations politiques pacifiques », peut-on lire.

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