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Assemblée nationale : Débat d’Orientation de la politique économique et budgétaire au Niger


  29 Juin      74        Economie (20813), Politique (25166),

 

Niamey, 29 Jun(ANP)-Le Ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud a présenté, ce Mardi 29 Juin 2021, devant le parlement, les grandes lignes du Document de Programmation budgétaire et Economique pluriannuelle pour la période 2022-2024, sous la présidence du 1er vice-président, Kalla Hankoraou.

En prenant la parole, M. Ahmat Jidoud a indiqué que le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) est un outil de cadrage macroéconomique, budgétaire et financier qui couvre une période de trois ans, sur la base des principales hypothèses macroéconomiques. Il vise à projeter, d’une part les perspectives de mobilisation des ressources sur une période triennale, et d’autre part, à affecter ces ressources aux Ministères et Institutions pour la mise en œuvre des programmes budgétaires.

Selon le Ministre Ahmat, ce cadrage est bâti sur la base d’hypothèses au niveau international, régional et national.

Au niveau International, l’activité économique mondiale reprendrait en 2021, avec un taux de croissance de 6%, l’inflation moyenne annuelle de la période serait de 1.9%, le cousr moyen de l’Uranium serait de 33.9USD par livre, l’once de l’Or a 1.850USD et le taux de change USD/FCFA en moyenne s’établirait à 538.4.

Au plan sous régional, il est principalement escompté la reprise des activités économiques au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO ainsi que l’effectivité de l’ouverture des frontières terrestres avec le Nigeria.

Au niveau national les principales hypothèses retenues sont les suivantes sont la consolidation et la capitalisation des acquis du Plan de Développement Economique et social 2017-2021 et la mise en œuvre d’un nouveau PDES, le renforcement de la stabilisation sociopolitique et sécuritaire afin de promouvoir les dépenses d’investissement public et privé, et l’achèvement de la construction du pipeline pour l’exportation du pétrole brut à l’horizon 2023.

Sur la base de ces hypothèses, le taux de croissance économique s’établirait à 9.6%, en moyenne annuelle entre 2022 et 2024, passerait de 3.5% en 2020, à 5.5%, en 2021, et s’accélérait a 7.1% en 2022, 9.3% en 2023 pour s’établir à 12.4% en 2024, selon toujours M. Ahmat Jidoud.

‘’Les principaux risques qui pèsent sur ce cadrage microéconomique et budgétaire, à moyen terme, porte sur la persistance de la crise sécuritaire dans la zone du sahel, le choc climatique, le durcissement des conditions du marché financier international, l’évolution défavorable des cours des matières premières et l’incertitude liée à la pandémie de la covid19’’ a souligné le Ministre des Finances.

Pour atteindre ces objectifs, l’accent sera mis sur les reformes en matière de recettes, de mise en œuvre des mesures de simplification de la législation fiscale, de l’élargissement de l’assiette fiscale à travers la recherche des niches fiscales, la poursuite de la digitalisation et de la bancarisation des paiements des impôts et taxes, et la dématérialisation des procédures, l’opérationnalisation effective du système de facturation de la TVA ; la maitrise de l’érosion des recettes fiscales, une meilleure gestion du portefeuille de l’Etat, et une amélioration du recouvrement des recettes domaniales.

‘’En matière de dépenses il y’a, entre autres, le renforcement des capacités de conduite et d’évaluation des études de faisabilité technique, économique et financière des projets d’investissement, le renforcement de la gestion de la dette publique, l’accélération de la production et de l’audit des comptes annuels de l’Etat, le suivi de la gestion de la trésorerie et le renforcement du contrôle interne, externe des dépenses publiques et d’autres mesures structurelles visant à la relance, la diversification et la désinformalisation de l’économie viendront compléter les mesures précitées’’ a ajouté M. AHMAT JADOUD.

Sur la période 2022-2024, les crédits budgétaires seront repartis en moyenne comme suit : service de la dette 14.6%, traitement et salaires 11.4%, achats de biens et services 5.4%, subventions et transferts 12.3%, et investissement 56.2%.

‘’En fin, selon les principaux secteurs ciblés dans le programme de Renaissance Acte 3, les enveloppes budgétaires seront en moyenne consacrées à l’éducation 22%, à l’énergie et les infrastructures 15%, à la sécurité 15%, au développement rural 15%, à la santé 9%, à l’hydraulique urbaine et rurale 7% et autres fonctions 7%’’ a conclu le Ministre des finances.

Rappelons que le budget général de l’Etat pour l’exercice 2021 est fixé à 2 644,54 milliards de francs CFA.

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