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Assemblée nationale : l’EPST et l’INERA devant les commissions Droits de l’homme et Environnement


  10 Novembre      30        Agriculture (4122), Société (44867),

 

Kinshasa, 10 Nov. 2022(ACP).- Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba et le directeur général de l’Institut national d’études et de recherche agronomique, Jacques Lutaladio ont été auditionné jeudi, chacun en ce qui le concerne, par les commissions Environnement et Droits de l’homme de l’Assemblée nationale.

« Ceci a été pour nous l’occasion de montrer à la Commission des droits de l’homme de l’Assemblée nationale tous les efforts qui ont déjà été fournis dans notre secteur, en partant de l’état des lieux qu’on a fait depuis notre arrivée, et également tout ce qui reste encore à faire, mais également les moyens que cela nécessite en termes de ressources », a dit le ministre Tony Mwaba.

Il a été interpelé par la commission des Droits de l’homme de l’Assemblée nationale au sujet des écoles désactivées et de la paie irrégulière des enseignants.

Le ministre de l’EPST a saisi l’occasion pour solliciter l’appui de la chambre basse du Parlement à l’obtention de l’activation des ressources innovantes qui ont été identifiées dans le décret du Premier ministre portant création et fonctionnement du « Fonds de promotion de l’éducation et de la formation » (FPEF).

Ce qui permettrait, a-t-il affirmé, de soutenir le système éducatif congolais, au-delà du budget national.

« Nous avons sollicité l’apport de l’autorité budgétaire, de manière à disponibiliser des moyens suffisants pour régler les grands problèmes qui se posent dans le secteur de l’EPST », a déclaré Tony Mwaba qui a exprimé sa satisfaction de exercice dans le cadre du contrôle parlementaire.

L’Assemblée nationale s’enquiert du fonctionnement de l’INERA

Le directeur général de l’Institut national d’études et de recherche agronomique (INERA), Jacques Lutaladio a repondu aux questions de la commission Environnement, tourisme, ressources naturelles et développement qui voulait s’enquérir du fonctionnement de cet établissement public.

« Nous avons eu l’occasion de mener un plaidoyer fort au nom de l’Institut national d’études et de recherche agronomique (INERA) qui est la base du développement agricole, en tant source de  technologies et d’innovations qui permettront au pays de développer son agriculture », a déclaré le DG Jacques Lutaladio, à l’issue de son audition.

Il a relevé devant les députés nationaux, le manque d’appui de son institution, ce qui amoindri, selon lui, ses capacités par rapport aux missions lui dévolues.

« Malheureusement, les appuis au niveau de l’INERA s’amenuisent d’année en année. Et nous sommes venus ici pour faire un plaidoyer et demander au gouvernement de prendre au sérieux les préoccupations de l’INERA afin de permettre à cette institution de contribuer à la vision du Chef de l’Etat, laquelle concerne la revanche du sol sur le sous-sol », déploré Jacques Lutaladio.

Il a dit avoir présenté le cadre institutionnel de l’INERA et décrit les difficultés qui empêchent l’INERA de faire correctement son travail. Le directeur général a même avancé des propositions de solutions pour permettre de renforcer le développement agricole du pays. « Cela nécessité bien entendu des actions du gouvernement, des actions au niveau de l’INERA et des partenaires qui accompagnent l’INERA pour renforcer cette institution », a-t-il souligné.

La commission lui accordé 48 heures pour préparer des éléments de réponse aux préoccupations soulevées par les députés nationaux.

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