Kinshasa, 20 novembre 2024 (ACP).- Une réponse satisfaisante aux préoccupations du personnel de la Société congolaise des transports (Transco) a été donnée mercredi, à la délégation syndicale de cet établissement public de la République démocratique du Congo, lors d’un entretien avec le président de l’Assemblée nationale au Palais du peuple, à Kinshasa.
« Nous sommes satisfaits de la réponse qui nous a été donnée par le président de l’Assemblée Nationale. En sa qualité d’autorité budgétaire, l’honorable Vital Kamerhenous a rassuré de la prise en compte des revendications des travailleurs, principalement sur l’amélioration de leurs conditions salariales précaires », a déclaré Didier Kimbumbu, président de la délégation syndicale de la Transco.
« L’honorable Vital Kamerhe a dit qu’il va s’investir personnellement pour que ce barème salarial puisse être pris en charge dans le budget 2025. Il nous a annoncé que des instructions claires seront données à la Commission économique et financière (Ecofin) de l’Assemblée nationale, pour que ce barème soit inséré dans le projet de loi actuellement sous examen,avant son adoption en plénière », a-t-il dit à l’issue de l’audience que Vital Kamerhe, président de la Chambre basse du Parlement a accordée au ban syndical de Transco.
Selon ce syndicaliste, la société n’a plus des ressources nécessaires pour prendre correctement et régulièrement en charge les travailleurs qui accumulent des mois d’arriérés de salaires.
« L’ensemble du personnel souhaite que le salaire soit désormais pris en charge par le trésor public. C’est pour cela qu’une commission a été mise en place par le ministre des Transports pour travailler sur le barème salarial tant attendu par les travailleurs », a précisé Didier Kimbumbu.
Un mémo a été remis, à cette occasion, au président de l’Assemblée nationale, regroupant les différentes préoccupations des agents et cardes de cette société.
Créée en janvier 2013 par un décret du Premier ministre, la Société congolaise des transports a pour mission de répondre aux besoins de mobilité de la population congolaise.
A sa mise en service, le 30 juin 2013 la Transco comptait une centaine des bus qui desservaient 28 lignes urbaines dans la ville de Kinshasa, avant de renforcer son charroi afin de relier les provinces du pays par la route.
