Bafilo, 1er déc. (ATOP) – Les comités préfectoral et cantonaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent d’Assoli ont renforcé leurs capacités le mercredi 1er décembre à Bafilo.
La séance est organisée par le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) avec l’appui financier et technique de l’ambassade des Etats-Unis au Togo. Elle vise à permettre aux participants de revisiter le concept de l’extrémisme violent, ses conséquences et la réalité de la menace afin d’orienter la lutte.
Au cours de la rencontre, les participants venus de tous les cantons de la préfecture, ont écouté et débattu sur les communications comme, la notion de l’extrémisme violent et l’évolution du phénomène ; l’état des lieux de la menace terroriste et manifestations au Togo ; les stratégies de recrutement des groupes d’extrémisme violent et les conséquences.
Le préfet d’Assoli, Ouro-GouroungouHoroumila, a affirmé qu’il est de bon ton que les capacités du comité de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent de la préfecture soient renforcées afin de faciliter la réalisation de leur mission. Il a rappelé aux participants quelques-unes de leur mission qui sont entre autres, recueillir, analyser et transmettre au CIPLEV les informations et les données sur les zones à risques ; évaluer les menaces et identifier les zones affectées ou à risques, et de recueillir les informations sur les besoins prioritaires de ces zones. Le préfet a invité les participants à s’approprier les enseignements et les conseils reçus afin que les populations puissent chaque jour vivre dans de meilleures conditions.
Le secrétaire permanent du CIPLEV, Lieutenant-colonel LabanteNikabou et le coordonnateur de l’ONG Ti-Mondo, Laré Penn, ont invité les participants à informer la population et signaler aux autorités locales ou aux forces de l’ordre et de sécurité la présence des personnes ou des situations suspectes en appelant le 1202 et le 1203 pour la région de la Kara.