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AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT / Action climatique : ‘’très peu de progrès réalisés’’ après six jours de négociation à la COP 29 (négociatrices)


  17 Novembre      10        Environnement/Eaux/Forêts (7314),

 

Bakou, 16 nov (APS) – La négociatrice en chef du Sénégal sur le climat, Madeleine Diouf Sarr et Aissatou Diouf, négociatrice finance pour le Sénégal dans le groupe des pays les moins avancés (PMA), ont admis, samedi, à Bakou (Azerbaïdjan) que ”très peu de progrès ont été réalisés” à ce jour dans les négociations pour un nouvel objectif chiffré de financement de l’action climatique.

Depuis l’ouverture de cette 29e conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 29), le 11 novembre dernier, soit six jours ‘’les dossiers les plus complexes n’ont pas avancé parmi lesquels celui du financement de l’action climatique’’, a dit Mme Sarr à l’APS, lors d’un point de presse axé sur le bilan d’étape de la participation du Sénégal et des Pays les moins avancés à la COP 29.

Lancée le 11 novembre à Bakou, la 29e conférence des parties dénommée ‘’la COP de la finance climatique’’, se poursuivra jusqu’au 22 novembre2024. Elle a enregistré 72 000 participants, selon ses organisateurs.

A une semaine de sa clôture, ‘’nous devons parler de l’objectif mondial global du financement de l’action climatique. Le document initial de 25 pages de ce dossier, doit être finalisé, aujourd’hui, tout à l’heure’’, a-t-elle annoncé.

Elle a indiqué que les négociateurs ont élaboré hier (vendredi) tard dans la soirée, un document de 25 pages que les experts ont essayé de résumer, avant l’entrée politique, dès la semaine prochaine, des ministres pour prendre le relais dans les négociations.

”Ce travail continu jusqu’à avoir un document qui permettra aux ministres qui vont venir la semaine prochaine d’avoir un document de négociation. Donc, il y a encore du travail sur la question du financement de l’action climatique’’, a-t-elle fait observer.

De son côté, Aïssatou Diouf, négociatrice en finance pour le Sénégal dans le groupe des PMA, a admis que ‘’ très peu de progrès ont été faits dans ce qu’on peut appeler la substance des choses, notamment le financement de l’action climatique”.

‘’Après 6 jours de négociation, nous avons un texte qui fait aujourd’hui 25 pages avec plusieurs options mais , très peu de progrès ont été réalisés dans ce qu’on peut appeler la substance des choses’’, a-t-elle déploré à son tour.

Elle a expliqué que ”cette COP 29 est appelée COP de la finance parce qu’on doit négocier un nouvel objectif de financement de l’action climatique qui doit remplacer l’engagement de 100 milliards de dollars” pris par les pays développés lors de la 15e conférence des Parties (COP15) à Copenhague.

‘’L’objectif, est très important parce qu’il doit refléter les besoins et les priorités des pays en développement’’, a-t-elle précisé, en signalant que ”pendant trois ans, des dialogues ont eu lieu, pour permettre d’arriver à un accord ici, à Bakou, dans le cadre de la COP 29’’.

Aïssatou Diouf a indiqué que ”le montant de ce nouvel objectif de financement de l’action climatique tourne autour de 1000 milliards de dollars” par an pour les pays en développement.

”Ces pays pensent également que la base des contributeurs qui devraient mettre l’argent sur la table, pour qu’on puisse atteindre ces 1000 milliards de dollars, doit être des pays développés, historiquement responsables de ce réchauffement climatique”, a-t-elle ajouté.

Mme Diouf a en outre souligné qu’il est important après six jours de négociation sur la finance, de savoir que ”la deuxième semaine de la COP qui s’annonce, va être déterminante”. ‘’C’est la semaine la plus politique ou les ministres vont entrer en jeu pour pouvoir prendre en charge les points sur lesquels les négociateurs n’ont pas pu trouver de solution”, a-t-elle expliqué.

”Nous demandons donc à nos ministres de soutenir, les négociateurs des pays en développement car, sans financement adéquat, on ne peut pas aller vers une action climatique ambitieuse”, a-t-elle fait valoir.

‘’Pour nous, il est important que les trois piliers de l’Accord de Paris à savoir l’atténuation, l’adaptation et les pertes et dommages puissent être reflétés dans le nouvel objectif que nous sommes en train de négocier”, a-t-elle ajouté.

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