Afagnan, 16 mai (ATOP) – Une vingtaine de femmes et jeunes filles agricultrices et transformatrices de produits agricoles de Matchalé-Afagnan ont pris part les 15 et 16 mai à Afagnan, à un atelier de renforcement de capacités sur les violences basées sur le genre (VBG), le leadership féminin et les droits fonciers et économiques.
La formation est organisée par l’ONG Initiative féminine pour le développement (IFD) basée à Lomé avec l’appui technique et financier de l’Union européenne à travers Care international Bénin/Togo. Elle se situe dans le cadre du projet de promotion et protection des droits et égalité (PPDE) des genres au Togo/ régions Maritime et Kara.
L’atelier est un volet du sous-projet d’appui à la lutte contre les VBG et au renforcement du leadership des femmes et jeunes filles agricultrices et transformatrices du Togo à Matchalè-Afagnan. L’objectif est d’accroitre les connaissances des participantes sur la lutte contre les VGB en vue de l’exercice d’un leadership porteur. Il est aussi question de contribuer à relever le défi de l’autonomisation des femmes et jeunes filles agricultrices et transformatrices du Togo.
Les travaux ont permis aux bénéficiaires d’être mieux éclairer sur les thématiques liées aux VBG et ses conséquences ; les droits fonciers et économiques, le leadership féminin ainsi que sur le droit à l’autonomisation économique des femmes.
La directrice exécutive de l’ONG IFD, Mme KolaniTotine a souligné que cette formation vise à promouvoir le leadership féminin à la base et à communiquer des informations nécessaires aux femmes sur leurs droits surtout les droits fonciers et sur les concepts liés aux VBG qui continuent par porter atteinte aux droits des femmes et à leur épanouissement sur tous les plans. Elle a exhorté les femmes et jeunes filles à dénoncer les VBG et à aspirer au leadership au niveau local. Mme Kolani a exprimé sa gratitude à Care international du Bénin/ Togo pour son accompagnement.
La formatrice, Mme Nabroulaba Tom, coordinatrice de l’association Mains du Développement, a souligné que cette formation intervient pour donner suite au constat de la faible participation des femmes dans le débat public et à la persistance des VBG. « Il est important de renforcer le leadership des femmes pour une meilleure représentation de la gent féminine dans les instances décisionnelles et d’inciter les parties prenantes à une lutte multidimensionnelle contre les discriminations et une prise en charge des femmes », a-t- elle indiqué.