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BASSIN DE L’ANAMBÉ : UNE CHARTE DU DOMAINE IRRIGUÉ EN GESTATION


  22 Septembre      291        Agriculture (4122),

 

+++De l’envoyé spécial de l’APS : Souleymane Gano+++

Anambé (Kolda), 22 sept (APS) – La société de développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI) travaille à l’élaboration inclusive d’une Charte du domaine irrigué afin d’encadrer et de promouvoir une meilleure gestion des périmètres et intensifier la production de riz dans la vallée de l’Anambé (sud), a annoncé à l’APS mercredi, un responsable de la structure.

’’Au moment où, je vous parle, une Charte du domaine irrigué est en cours d’élaboration de manière inclusive avec un processus participatif qui regroupe les acteurs intervenant dans la vallée de l’Anambé, les collectivités territoriales et les partenaires’’, a notamment indiqué Mohamed Lamine Ba.

S’entretenant avec l’APS en marge d’une visite de périmètres agricoles du bassin de l’Anambé, le responsable de la division Aménagement, maintenance et entretien a insisté sur le fait que tous les intervenants de cette vallée allaient être associés au processus.

M. Ba a rappelé que la vallée de l’Anambé couvrait un périmètre total de 5000 hectares dont plus de 3 000 de périmètres rizicoles ont été aménagés suivant un découpage portant sur six secteurs.

’’Sur les six secteurs que compte le bassin, nous avons au total aménagé 3.789 hectares dont plus de 3. 000 hectares de riz. Si je me base sur la superficie aménagée, nous sommes autour de 5.000 hectares’’, a souligné le chef de la division Aménagement, maintenance et entretien à la SODAGRI.

’’Nous avons 3.789 hectares qui sont exploités. Cela veut dire qu’il y a des espaces à réhabiliter pour une meilleure occupation. Nécessairement, il faut une profonde réhabilitation des secteurs’’, a-t-il ajouté.

’’Nous sommes sur un périmètre de 5000 hectares aménagés, mais sur ces 5.000 hectares, aujourd’hui, nous ne pouvons exploiter que 3.000 hectares en contre-saison du fait de l’état des réseaux d’irrigation. Cela veut dire combien cette question de la réhabilitation est importante’’, a ajouté M. Ba.

Selon lui, la SODAGRI est en train de mettre en place une politique qui permettra d’avoir des fonds nécessaires à l’entretien et à la maintenance.

Il a aussi indiqué qu’il n’était pas exclu d’avoir des déficits hydriques à la fin de l’hivernage dans le bassin de l’Anambé.

’’Il va falloir apporter un complément d’irrigation et si les réseaux hydriques ne s’y prêtent pas, cela prouve à suffisance, cette nécessité de réhabiliter’’, a préconisé le responsable de la SODAGRI tout en saluant l’apport des barrages du Confluent et de Niandouba, dans la commune de Kandiaye dans l’alimentation du bassin.

’’Si aujourd’hui, on arrivait à réhabiliter 3000 ha qui sont prêts pour la contre-saison. on pourrait réaliser des rendements de 5 à 5,5 tonnes à l’hectare. Je ne parle pas parfois des piques qui peuvent atteindre 7 à 8 tonnes à l’hectare’’, a-t-il fait valoir.

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