Kinshasa 02 avril 2021 (ACP)– Le directeur général de l’Office congolais de Contrôle (OCC), Risasi Tabu wa M’simbwa, a échangé des vues mercredi 31 mars dernier, avec une délégation des experts de la Banque mondiale (BM), conduite par son Co-Task Team Leader, Julien Galant, et le coordonnateur national du PFCGL, Jean de Dieu GBEY, sur les possibilités de mettre à jour le Projet de facilitation du commerce dans la région des Grands lacs (PFCGL), appris vendredi l’ACP de cet établissement public.
Selon la source, ce projet vise à faciliter le commerce transfrontalier, et contribuera de manière efficace, à la réduction de la pauvreté ainsi qu’à la promotion de la paix dans la Région des Grands Lacs, sur fond d’un crédit BM de l’ordre de 34.000.000 (trente-quatre millions) USD.
Ledit projet fut lancé le 15 septembre 2016 et devra se clôturer le 30 juin 2022, après une prolongation de 18 (dix-huit) mois, suite au retard enregistré dans l’exécution du programme initial.
Le projet comprend, indique la même source, 4 (quatre) composantes à savoir, l’amélioration des infrastructures dans les zones frontalières ; les réformes des politiques, des procédures et de renforcement des capacités ; la gestion basée sur la performance et le soutien à la mise en œuvre ainsi que le suivi, l’évaluation, et la communication.
Au 15 décembre 2020, rappelle la source, le décaissement depuis le lancement du Projet n’a été que de l’ordre de 56,2% pour la République démocratique du Congo (RDC), dont seulement 384.263 ((trois cent quatre-vingt-quatre mille deux cent soixante-trois) USD soit 14,81% sur l’année 2020.
S’agissant particulièrement de la composante sur les infrastructures, l’état d’avancement actuel au niveau des postes frontières se présente physiquement comme suit : pour ce qui est de la Ruzizi l’état d’avancement est situé à 28,5 % ; à Bunangana 27,3 %, à Kasindi 36,5 % et à Goma 0,50 %.
La réunion de travail entre l’OCC et la BM, rappelle-on, a passé en revue l’évolution et l’état d’avancement des travaux dans les différents postes frontaliers et a évalué ce qui reste à faire afin de rendre opérationnel le projet.
