Bobo- Dioulasso 10 juil. 2023 (AIB)- Le ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, en collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a célébré mercredi, dans la ville de Sya, la journée internationale de soutien aux victimes de la torture.
Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, a célébré le 5 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso la journée internationale de soutien aux victimes de la torture.
La rencontre a été placée sous le thème, « Commémorer la journée de soutien aux victimes de la torture dans un contexte sécuritaire, un moyen de réhabilitation pour les victimes et une stratégie pour la consolidation du tissu social ».
Pour résoudre le problème, les Nations unies ont mis en place plusieurs mécanismes dont une Journée internationale de lutte, afin de combattre et prévenir le phénomène.
La journée a été soutenue par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) à travers le projet Cohésion sociale, sécurité et état de droit (COSED) et le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Elle a été marquée par plusieurs activités qui se sont déroulées du 3 au 5 juillet 2023. Il s’agit des conférences sur la torture au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS), des agents de santé, des émissions radiophoniques, des panels et la commémoration proprement dite de la journée de soutien aux victimes de torture le 5 juillet 2023.
A l’occasion, la représentante du HCDH, Zeinab Diaby, a lu la déclaration du Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, délivrée à chaque commémoration de l’évènement.
La représentante de la représentante résidente par intérim du PNUD Emilienne sanon, a affirmé que malgré les efforts des Nations unies, la torture persiste dans le monde.
Mme Sanon a expliqué, que l’institution a adopté de nombreux instruments qui font de la protection de l’intégrité physique et de la lutte contre la torture,
« Des principes fondamentaux auxquels on ne doit déroger quelles que soient les circonstances », a-t-elle soutenu.
A l’entendre, parmi ces garde-fous, figure la célébration chaque 26 juin de la Journée internationale des nations unies pour le soutien aux victimes de la torture.
« Ainsi, le 26 juin est l’occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les Etats membres de l’ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s’unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été ou sont encore victimes de torture », a-t-elle dit.
Elle a précisé à cet effet, que les Nations Unies ont mis en place depuis 1981, un fonds de contributions volontaires pour les victimes de la torture.
Mme Sanon a loué les efforts que consent le gouvernement burkinabè pour le respect des droits humains et a traduit la disponibilité du PNUD à l’appuyer, afin de faire du mécanisme national de prévention de la torture une réalité.
Elle a en outre appelé le Burkina Faso à mettre en place un système d’indemnisation et de réparation, au profit des victimes de la torture.
Le représentant du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représentant le ministre en charge de la justice, N’golo Barro a fait cas des dispositifs juridique et institutionnel que le Burkina Faso a pris pour lutter et prévenir la torture et autres pratiques assimilées.
M. Barro a souhaité que les résolutions qui seront prises au cours de cette journée puissent contribuer au renforcement de la cohésion au sein de la population pour la consolidation de l’union sacrée des fils et filles, gage d’une réussite de lutte contre le terrorisme.