Brazzaville, 27 décembre (ACI)- Un environnement insalubre et un manque flagrant des normes d’hygiène concernant la vente de denrées alimentaires se distinguent dans la majorité des marchés domaniaux de Brazzaville.
Commerçants et consommateurs ont exprimé leur mécontentement face aux conditions de vente et d’achat des produits. La nourriture, étant un besoin fondamental, reste incontournable pour tous, sauf en cas de maladie entraînant une perte d’appétit.
Dans une interview accordée à l’Agence congolaise d’information (Aci), une consommatrice du marché Madibou, situé dans l’arrondissement 8 de la capitale, Mme Vanessa Loumoni, a déclaré que, « nous achetons ces vivres, exposés à toutes sortes de bactéries, de microbes et de poussière, faute de moyen. Si nous avions les ressources, nous nous tournerions vers des centres commerciaux pour acquérir des produits de qualité ».
Mme Hortie Maleka, vendeuse de poisson fumé au marché Mayanga, a souligné l’attitude des agents municipaux, percevant régulièrement des frais censés améliorer les conditions des marchés, mais sans résultats tangibles.
De son côté, M. Georges Missilou, vendeur de denrées fraîches au marché total dans le deuxième arrondissement Bacongo, a affirmé que, « le temps nous est compté. Il est difficile de prendre soin de l’endroit où je travaille, car je dois rapidement exposer ma marchandise pour attirer les clients, alors que le service d’hygiène est chargé du nettoyage de cet espace ».
Mme Leaticia Milandou, représentante du comité du marché Mayanga, a lancé un appel à tous les commerçants pour qu’ils adoptent une attitude responsable afin de lutter contre les maladies liées à la mauvaise conservation des aliments, telles que la fièvre typhoïde et la diarrhée, rappelant que « la propriété est essentielle pour prévenir la maladie ».