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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  25 Octobre      32       

 

Dakar, 25/10/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 25 octobre 2022:

Sénégal:

– Le Réseau national des Organisations communautaires de la Protection de l’Environnement (Renope) a organisé un atelier sous-régional dans le cadre du projet intitulé  «Contribution aux dialogues sur les politiques de gestion des ressources maritimes et côtières du Sénégal, de la Guinée Bissau et du Cap Vert».

Quatre pays de la sous-région ont participé à cet événement tenu du 22 et 23 octobre. Il s’agit de la Gambie, la Mauritanie, la Guinée Bissau et la Guinée Conakry.

Cette rencontre vise à permettre aux communautés des différents pays de partager leurs expériences dans la préservation, la promotion de l’environnement et le développement durable.

Présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier au nom du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, le colonel Mamadou Sidibé a souligné que le Sénégal a «changé de paradigme» dans le création des aires protégées, comme dans la gestion de celles-ci.

« Maintenant, nous parlons de gestion partagée, qui est utile et nécessaire entre le légitime et la légalité », a-t-il dit, ajoutant que le fait d’allier d’une manière très intelligente ces deux pratiques, « nous a mené aujourd’hui à la création des aires marines communautaires protégées, mais avec une gestion partagée où l’État apporte sa contribution à la communauté pour mieux gérer les ressources marines et côtières protégées ».

Gabon: 

– Le ministre gabonais du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, prend part à l’AfricaEnergyWeek une rencontre consacrée à la réduction du déficit énergétique en Afrique et d’autres thématiques visant à faire participer efficacement le pétrole dans le développement du continent.

Dans un panel de haut niveau, les ministres ont plaidé pour la résorption de la pauvreté énergétique. A ce titre, ils ont estimé que la meilleure solution est de privilégier la coopération énergétique.

L’accent a surtout été mis sur la synergie à mettre en place afin de trouver des financements pour des projets communs à l’exemple du projet de pipeline devant relier plusieurs pays africains.

Pour sa part, Vincent de Paul Massassa multiplie les réunions B2B pour attirer au Gabon de nouveaux investisseurs capables d’aider le pays à réussir sa transition énergétique.

Dès la première journée des travaux, il a eu un entretien avec le Secrétaire général de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), le Kowetien Haitham Al-Ghais dont l’Organisation entend jouer un rôle de premier plan dans la réflexion menée pour réduire le déficit énergétique en Afrique.

 

Côte d’Ivoire:

– Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MINEDD), par le biais de sa direction de l’informatique et de la documentation, a mis en place un système digital pour favoriser la remontée des informations d’ordre environnemental dénommée SRIE, système de remontée des incidents environnementaux.

Le coordonnateur de ce projet, le directeur de l’informatique et de la documentation au MINEDD, Kouacou Jean Yves, a expliqué, lundi au lancement de ce projet à Abidjan, qu’il s’agit d’un système d’alerte précoce (SAP) qui permet de pouvoir remonter les incidents et les aléas, les problèmes environnementaux rencontrés par les populations dans leurs différentes localités.

«Face à ces aléas environnementaux dans leurs différentes localités, les populations n’ont pas toujours le moyen, ne savent comment saisir le ministère, comment remonter ces informations significatives d’alertes au ministère pour traitement. C’est dans ce cadre que nous avons initié ce projet afin que l’usager lambda puisse se saisir de cet outil digital pour pouvoir saisir le ministère en cas d’incidents d’ordre environnemental », a expliqué M. Kouacou.

Selon lui, ce système numérique est basé sur le capital humain, créée pour l’utilisation et l’appropriation des populations.

Niger:

– Le bilan des victimes des pluies diluviennes qui s’abattent sur le Niger depuis juin est passé, à la date de ce 24 octobre, à 195 morts, 211 blessés et 327.343 sinistrés, a indiqué la direction générale de la protection civile à Niamey.

Les victimes ont été tuées dans l’effondrement de leurs habitats, la plupart construits à base d’argile, ou des suites de noyades, précise-t-on.

Il a été enregistré également la mort de 700 têtes de bétail, ainsi que la destruction de 89 salles de classe, 235 greniers, 16 magasins, 14,5 tonnes de vivres et 914,95 hectares de cultures, selon la protection civile.

Les régions les plus touchées sont celles de Zinder avec 88.579 personnes sinistrées et de Maradi avec 78.490 personnes.

Par ailleurs, les inondations provoquées la semaine dernière par une crue de la Komadougou Yobé à Diffa, ont fait également 15.404 personnes sinistrées pour 2.452 ménages touchés par les dégâts.

Togo:

– Quelques mois après son lancement officiel, le 15 juin dernier, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), appuyé par le groupe de la Banque mondiale (à hauteur d’environ 331,5 milliards FCFA), veut soutenir le Togo en matériel agricole motorisé.

L’initiative veut fournir des tracteurs et machines agricoles, motoculteurs, trieuses calibreuses et accessoires, au profit de ses structures partenaires sur le territoire. Un appel d’offres a été lancé récemment à cet effet, par l’entremise du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural (MAEDR), pour le compte du FSRP.

L’idée, est de rechercher des soumissionnaires éligibles, capables de fournir de tels matériels, dans un délai de 5 mois.

C’est en fin 2021 que le groupe de la Banque mondiale avait annoncé son financement pour le FSRP. 570 millions $, au total, au profit des pays de la sous-région, notamment le Togo, le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, pour la première phase.

Afrique du Sud :

– Les gouvernements sud-africains n’ont pas développé une bonne stratégie et une approche novatrice à même de faire face aux incendies de forêt qui ont ravagé des milliers d’hectares ces dernières années, a indiqué Glynis Humphrey, expert en incendie de l’Université du Cap.

« Nous devons minimiser le risque d’incendies de forêt extrêmes en étant mieux préparés : Investir davantage dans la réduction des risques d’incendie, travailler avec les communautés locales et renforcer l’engagement mondial pour lutter contre le changement climatique », souligne Humphrey dans un rapport qui porte son nom.

Il a expliqué qu’au cours des 18 dernières années, Working On Fire (WoF) détient un fier record de contribution à la lutte contre une moyenne de 2 500 incendies de forêt par an en Afrique du Sud. De manière significative, la stratégie globale de Working On Fire a été d’appliquer les principes de la gestion intégrée des incendies, afin de réduire la fréquence et l’impact des incendies incontrôlés.

Pendant près de deux décennies, WoF a travaillé de manière constante pour créer des communautés résistantes au feu, en mettant en œuvre les principes de gestion intégrée des incendies, a-t-il dit.

L’expert ajoute qu’étant donné que plus de 90 % des incendies non désirés sont causés par la négligence humaine, la sensibilisation aux incendies devrait être un principe clé. WoF consacre donc une quantité considérable de ressources à l’éducation dans les communautés sujettes aux incendies, à la réduction de la charge de combustible grâce à la combustion contrôlée et à la construction de coupe-feu, à la détection précoce et au déploiement rapide, note-t-il.

Il a de même souligné que Working On Fire recrute et forme des jeunes hommes et femmes de toute l’Afrique du Sud, en mettant l’accent sur les communautés marginalisées. «Il y a actuellement plus de 5 000 participants au Programme d’éducation sur la sensibilisation aux incendies programme, dont 94 % de jeunes, 31 % de femmes et 3 % de personnes handicapées», a précisé l’auteur du rapport.

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