Dakar, 29/10/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 29 octobre 2022:
Sénégal:
– Le bureau régional de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a inauguré, jeudi, ses nouveaux locaux à Dakar.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Amadou Lamine Guissé, et d’autres personnalités.
‘’Il ne s’agit pas d’un déménagement de l’UICN de Ouagadougou à Dakar. C’est un retour aux sources, puisque beaucoup d’entre nous savent que le bureau régional a vu le jour à Dakar, où il était installé de 1986 à 1993’’, a précisé son directeur régional, Aliou Faye.
Le choix de Dakar s’explique par le fait que de nombreuses organisations internationales chargées de la conservation de la nature sont présentes au Sénégal, a-t-il fait valoir.
La présence à Dakar du bureau régional ne va pas ‘’affaiblir’’ le bureau national de l’UICN au Sénégal, a assuré M. Faye. ‘’Au contraire, le bureau régional va renforcer le bureau du Sénégal’’, a-t-il dit.
Togo:
– La start-up togolaise, Energy Generation (EG), spécialisée dans les formations et dans les solutions énergétiques, décroche le prix Ashden 2022 pour ses travaux de formation. Elle est ex aequo dans cette catégorie, avec le Zimbabwéen Zonful Energy.
« Pour leur travail visant à améliorer l’accès à l’énergie et à développer les compétences, Energy Generation du Togo et Zonful Energy du Zimbabwe ont été déclarés co-lauréats dans leur catégorie », indique-t-on.
Ceci intervient 4 mois après que l’incubateur basé à Lomé, a été annoncé parmi les finalistes de cette compétition, en juillet dernier.
EG fait ainsi partie des 4 lauréats africains de ce prestigieux prix, doté d’une somme de 10.000 $, qui célèbre les initiatives de promotion des énergies renouvelables.
« À travers nos prix et lors de cette première cérémonie africaine, nous sommes fiers de célébrer et de promouvoir les solutions climatiques révolutionnaires qui permettront d’assurer un avenir à faible émission de carbone », selon Harriet Lamb, PDG d’Ashden.
Côte d’Ivoire:
– Des experts africains ont pris part, du 25 au 27 octobre à Abidjan, au premier atelier régional du projet développement des capacités des experts en biodiversité et services écosystémiques (CABES), en vue de mutualiser leurs expériences.
La rencontre avait pour thème «Elaboration concertée de la stratégie pour la durabilité en Afrique : utilisation des produits de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques».
La rencontre à laquelle ont pris part plus de 140 participants y compris des européens et 40 pays africain, selon le coordinateur du projet CABES, Jean Henning Sommer, vise à améliorer la sensibilisation sur l’Intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) en vue de contribuer aux processus nationaux de prise de décision entre plusieurs groupes et parties prenantes dans la région ouest-africaine.
Ouvrant les travaux, au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le directeur de cabinet, Kobéa Toka Arsène, a précisé que la rencontre est ’’bienvenue » pour débattre des problèmes de changement climatique et divers autres sujets.
Afrique du sud
-. L’Afrique du Sud abrite près de 80% des rhinocéros de la planète, mais ils sont chassés pour répondre à la forte demande de leurs cornes en Asie, où elles sont utilisées en médecine traditionnelle ou pour leurs prétendues vertus aphrodisiaques.
L’immense parc Kruger (nord-est du pays), de la taille quasiment de la Belgique, dispose d’une grande richesse en animaux sauvages.
Frontalier avec le Mozambique et le Zimbabwe, le parc a vu sa population de rhinocéros ravager par le braconnage.
Le parc comptait l’an dernier 3.259 rhinos blancs et 268 noirs, plus rares, soit la moitié moins qu’en 2013, selon l’ONG sud-africaine «Save the Rhino».