Dakar, 12/12/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 12 décembre 2022:
Sénégal:
– Le Réseau des associations pour la protection de l’environnement et la nature (RAPEN) et Natural Justice en collaboration avec la Fondation Heinrich Böll Stiftung ont procédé récemment, à Bargny, à une trentaine de km de Dakar, au lancement d’une campagne sur les impacts environnementaux des industries nichées dans cette commune pour trouver des solutions durables sur la protection d’un environnement sain et durable de la ville,a indiqué un communiqué conjoint.
La campagne sur les impacts environnementaux des industries à Bargny baptisée « BargnySouffre » permettra non seulement d’informer le public sur la situation alarmante de Bargny mais aussi d’exhorter les autorités administratives à prendre des décisions fortes pour une meilleure protection de l’environnement de la ville, ajoute la même source.
La commune de Bargny, située sur la petite côte sénégalaise à l’Est de Rufisque, est entrain de « disparaître » en devenant une zone à risque, a alerté le communiqué. Déjà dévastée par l’érosion côtière, « Bargny est dorénavant la cible de trois établissements classés à savoir : la centrale à charbon, le port minéralier et vraquier, l’usine de sidérurgie et de métallurgie Tosyali qui doit s’installer sur une zone économique spéciale de 100 hectares. A cela s’ajoute la cimenterie SOCOCIM qui, située à quelques encablures contribue considérablement à la pollution atmosphérique de la zone », précise-t-il.
Le document rappelle enfin que cette campagne fait suite à l’étude des impacts cumulatifs des industries dans la commune de Bargny et au rapport de l’Audit communautaire des impacts de la centrale à charbon de Sendou sur les communautés locales réalisé par le Réseau des associations pour la protection de l’environnement et de la nature et Natural Justice avec le soutien financier de la Fondation Henrich Böll Stiftung.
Côte d’Ivoire:
– Le ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité a porté, samedi à Abidjan, son attention sur la commune de Koumassi pour sa traditionnelle opération Grand ménage, pour livrer un message de sensibilisation aux commerçants pour une propreté tous azimuts à l’approche des fêtes de fin d’année.
La 59ème édition de cette opération d’envergure a porté sur le thème «Marchés propres, alimentation saine, fêtes réussies». Le directeur de cabinet du ministère, Drissa Diomandé, a relevé que depuis une semaine, ses équipes sont à pied d’œuvre pour procéder à l’exécution du Grand ménage sur toute l’étendue du territoire national.
«Aujourd’hui, nous sommes au marché de poulet de Koumassi, c’est un symbole. C’est bientôt les fêtes, la fin de l’année, et c’est d’ici que nos populations vont s’approvisionner pour les fêtes. Le ministre Bouaké Fofana, à travers cette opération, sensibilise donc ces populations à l’effet d’ouvrir en bonne et due forme la nouvelle année», a déclaré M. Diomandé.
Zimbabwe:
– L’énergie renouvelable n’est plus une question de choix, mais une nécessité impérative compte tenu des effets négatifs du changement climatique, a indiqué le Président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa.
«Le changement climatique et la pénurie de devises étrangères pour importer de l’électricité ont contraint le Zimbabwe de ne plus continuer à dépendre de l’hydroélectricité et de l’énergie thermique, les deux principales sources d’électricité», a déclaré Mnangagwa à l’occasion de la troisième édition de la conférence internationale sur les énergies renouvelables.
Il a souligné que le financement des projets d’énergie renouvelable du Zimbabwe par des producteurs d’électricité indépendants (IPP) reste l’un des principaux défis auxquels le pays est actuellement confronté.
Le Zimbabwe a un déficit énergétique compris entre 1 200 mégawatts (MW) et 1 600 MW, selon des estimations indépendantes, sachant que le pays ne produit que 1 370 MW d’électricité.
Selon la politique nationale sur les énergies renouvelables lancée en mars 2020, le Zimbabwe mise désormais sur les IPP pour combler le vide du déficit énergétique.
Kenya:
– Des experts ont mis en garde contre le rôle du changement climatique dans l’émergence de nouveaux ravageurs et maladies, compliquant les activités agricoles au Kenya.
L’Association agrochimique du Kenya s’est dite préoccupée par l’émergence de nouvelles maladies et de ravageurs envahissants qui détruisent les récoltes et le couvert forestier, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et l’environnement.
En raison de l’impact du changement climatique, les ravageurs des plantes qui détruisent les cultures se propagent dans leurs zones non traditionnelles en raison de l’augmentation des précipitations et de la hausse des températures, a expliqué un responsable de l’association.
Le Kenya, qui se trouve dans la région tropicale, a des conditions favorables pour la croissance de la plupart des espèces de ravageurs, grâce notamment à un environnement chaud et humide.
