Dakar, 19/12/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 19 décembre 2022:
Sénégal:
– En matière de promotion des énergies renouvelables, le Sénégal a réalisé un bond considérable ces dernières années, a affirmé le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des énergies, Cheikh Niane.
Présidant, récemment, à Dakar l’ouverture d’un atelier sur le programme de coopération des énergies renouvelables en Afrique, le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des énergies a fait savoir que d’importants jalons dans ce domaine ont été posés avec la réalisation d’une « dizaine de centrales solaires photovoltaïques connectées au réseau national et d’une centrale éolienne pour une puissance totale installée de 402 MW en moins de huit ans, correspondant à une part de 32% d’énergies renouvelables ».
Ces efforts de développement des énergies renouvelables « inspirent bon nombre de pays africains qui sont aussi en train de suivre les pas du Sénégal dans la promotion des énergies renouvelables », a-t-il dit.
« C’est pourquoi cette rencontre constitue une belle occasion de tirer profit des expériences des uns et des autres pour le renforcement de la coopération sud-sud dans le domaine des énergies renouvelables », a-t-il relevé, soulignant que les importantes ressources dont dispose notre continent dans le domaine des énergies renouvelables doivent être « utilisées de façon optimale afin de réduire la fracture énergétique et contribuer à impulser le développement de nos États par le biais notamment de l’accès universel à l’électricité ».
Gabon:
-Un individu de 57 ans aurait été tué par un éléphant dans une forêt du village Mintome, près d’Ovan, chef-lieu du département de la M’woung (nord-est).
Les circonstances du décès n’ont pas pu être établis avec exactitude, mais tout porte à croire qu’il a été attaqué par un pachyderme qui lui a « perforé le côté droit.
Il aurait été attaqué par surprise pendant qu’il arrangeait son piège, et ne disposait pas d’une arme pour se défendre.
Pour le moment, les enquêtes sont menées pour déterminer les causes exactes de cette tragédie.
Ce serait la quatrième victime du conflit homme-éléphant dans la province de l’Ogooué-Ivindo depuis l’année 2021.
Kenya:
– Le gouvernement kényan a relancé les travaux du projet d’irrigation du delta du Tana pour la production de riz, qui était à l’arrêt depuis plus de 10 ans.
La société chargée du projet, Tana River Development Authority (TARDA), a achevé le développement de la prise d’eau à Kitere et le dessablage du canal fournissant de l’eau au barrage de Sailoni.
En outre, les autorités ont réhabilité les canaux primaires et secondaires fournissant de l’eau aux rizières et les préparatifs sont en cours sur plus de 40 hectares pour commencer la production de riz.
Le projet d’irrigation du delta du Tana a une capacité de production s’élevant à 12.000 ha de riz et pour y parvenir, TARDA entend impliquer les communautés locales et ne jouer qu’un rôle de facilitateur et de conseiller.
Des centaines d’agriculteurs du delta du Tana devraient en bénéficier une fois le projet lancé.
Afrique du Sud:
– Des maladies infectieuses comme le paludisme risquent de se propager partout en Afrique du Sud en raison des conséquences néfastes du changement climatique, a indiqué l’expert sud-africain Aslam Dasoo.
« En Afrique australe, il y a d’énormes changements dans les régimes de précipitations qui affectent la reproduction des moustiques et menacent d’augmenter le risque de propagation du paludisme », a déclaré M. Dasoo, expert médical et président du « Forum progressif de la santé ».
Alors que l’Afrique du Sud a intensifié ses campagnes de sensibilisation dans le cadre de la Semaine annuelle de lutte contre le paludisme, le Département de la santé de la province de Gauteng, qui englobe les villes de Pretoria et Johannesburg, s’est dit préoccupé par le nombre de cas enregistrés cette année.
La métropole de Tshwane (Pretoria) a également tiré la sonnette d’alarme sur le nombre de contaminations en hausse, mettant en garde que la région a connu un pic d’infections au paludisme en juillet dernier.
Cette maladie est courante le long des zones frontalières de l’Afrique du Sud, notamment dans les provinces du Limpopo, Mpumalanga et le KwaZulu-Nata. Elle a toutefois commencé à se propager davantage à l’intérieur du pays, faisant 11 morts dans le Gauteng.
