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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  22 Mars      30        Environnement/Eaux/Forêts (7022),

 

Dakar, 22/03/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 22 mars 2023:

 Sénégal:

– Les dix dernières années sont considérées comme les plus chaudes depuis 125 000 années, a indiqué le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans son sixième rapport.

« Ces deux derniers millénaires, le climat s’est réchauffé à une vitesse inédite à cause des activités humaines, tandis que ces dix dernières années étaient les plus chaudes depuis 125 000 ans », a ajouté la même source.

Selon le document, « l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes est notable dans le monde entier ». Il indique que le changement climatique est « omniprésent ».

« Tous les groupes de travail du GIEC, a-t-il ajouté, ont employé l’expression sans équivoque pour décrire le consensus scientifique selon lequel le changement climatique est dû à l’activité humaine et menace le bien-être humain, les sociétés et la nature ».

Le GIEC est un organisme intergouvernemental chargé d’évaluer la réalité, les causes et les conséquences du changement climatique en cours.

Côte d’Ivoire:

– Le président du conseil d’administration de la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), Bernard N’Doumi a encouragé l’Office ivoirien des parcs et réserves de Côte d’Ivoire (OIPR) à œuvrer à relever le défi de la valorisation touristique.

Il s’exprimait mardi à l’occasion de la signature de convention de financement entre les deux structures, au Parc national du Banco à Abidjan.

« Après avoir mis à niveau un certain nombre de parc, l’OIPR doit relever un défi, celui de la valorisation touristique, parce qu’un parc qui n’est pas fréquenté a tout un pan d’importance qui est mis de côté. Il faut que les ivoiriens soit habitué à profiter de l’air, de la nature et de sa richesse. Il faut que l’OIPR puisse se pencher sur la valeur touristique des parcs », a exprimé M. N’Doumi.

Il a invité les partenaires techniques et financiers à se joindre à la Fondation, afin de travailler ensemble pour assurer un accompagnement de qualité et à la réalisation de l’objectif commun de sa structure qui est la conservation et la valorisation des parcs nationaux et réserves du pays.

 

Togo:

– Au Togo, le Chef d’Etat Faure Gnassingbé a lancé les travaux d’extension de la centrale solaire de Blitta, située à environ 230 km de Lomé. Cette extension permettra d’augmenter la capacité de la centrale de 20 MW, passant ainsi de 50 MW à 70 MW, selon les prévisions.

Ces travaux marquent la troisième phase d’un plus vaste projet visant à renforcer l’approvisionnement en énergie solaire dans le pays.

« Cette troisième phase entamée aujourd’hui va porter la capacité de la centrale de Blitta, de 50 MW à 70 MW, en adéquation avec notre stratégie nationale visant à promouvoir les énergies renouvelables et fournir une énergie fiable, abordable et propre à toutes les localités », a indiqué Faure Gnassingbé.

La pose de la première pierre a été marquée par une cérémonie officielle en présence de représentants du gouvernement et de la population locale.

A terme, l’objectif est que la centrale de Blitta puisse alimenter 222.000 foyers contre un peu plus de 158.000 à ce jour, avec 5.000 panneaux solaires installés.

Botswana:

– L’Université d’agriculture et des ressources naturelles du Botswana (BUAN) vient de lancer un projet agro-voltaïque dans la capitale Gaborone.

Le projet, le premier du genre dans ce pays d’Afrique australe, est une installation solaire de 1 mégawatt qui alimente l’université en électricité pendant la journée.

Sur la base des tarifs réglementés, l’évaluation de faisabilité du projet prévoyait que la facture d’électricité de l’université diminuerait de plus de 50 % à moyen terme, tout excédent d’électricité étant acheminé vers le réseau national.

L’agri-voltaïque est un concept qui combine la production alimentaire (cultures et élevage) avec la production d’électricité photovoltaïque. L’université BUAN cultive des produits horticoles sous des panneaux solaires pour maximiser l’utilisation des terres.

Les panneaux réduisent la perte d’humidité du sol et protègent les cultures pendant les chaleurs extrêmes de l’été. Les panneaux ont des moteurs de commande qui leur permettent de suivre le mouvement du soleil, explique-t-on.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, le vice-président du Botswana, Slumber Tsogwane, a déclaré que le lancement intervient deux ans après l’élaboration du plan intégré de ressources en électricité pour le Botswana, qui préconise le développement des énergies renouvelables.

« En tant que gouvernement, nous nous sommes engagés dans un processus d’abandon de nos modes de production d’énergie à forte intensité de carbone », a-t-il soutenu, arguant que le Plan intégré de ressources en électricité stipule qu’au moins 15 % de l’électricité devrait provenir d’énergies renouvelables d’ici 2036.

Kenya:

– La situation de la sécheresse au Kenya reste désastreuse, a affirmé la ministre de la Communauté de l’Afrique de l’Est, des terres arides et semi-arides et du développement régional, Rebecca Miano, faisant savoir que les comtés de Marsabit et Turkana ont plongé dans une situation d’urgence.

Neuf autres comtés sont en phase d’alarme tandis que 11 autres sont en phase d’alerte, a ajouté la ministre kényane, expliquant que cette situation est le résultat de cinq saisons consécutives de pluies ratées.

La dernière fois que le Kenya a enregistré de bonnes précipitations, c’était en mars 2020 au début de la pandémie de Covid-19, a-t-elle rappelé.

Depuis 2021, lorsque la sécheresse a été déclarée catastrophe nationale, le gouvernement a intensifié sa réponse à la crise en fournissant des secours alimentaires et l’approvisionnement en eau, alors que d’autres mesures ont été prises telles que l’achat de bétail auprès des éleveurs, a fait savoir la responsable gouvernementale.

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