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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  25 Décembre      45        Environnement/Eaux/Forêts (6447),

 

Dakar, 25/12/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 25 décembre:

Sénégal :

— Le développement de la télédétection au Sénégal, compte tenu de la « forte demande », doit passer par une « plus grande collaboration » entre centres de recherche concernés et un « appui conséquent » aux structures techniques relevant de ce domaine, a souligné le chercheur sénégalais Cheikh Mbow, expert en télédétection et sciences de l’environnement.

Il relève, dans un entretien avec l’agence de presse sénégalaise (APS), que le Sénégal ne compte « pas encore une bonne masse critique d’experts pour répondre à une forte demande » en télédétection, science utilisant les satellites d’observation de la terre pour produire des images permettant d’estimer les ressources naturelles et de suivre leur dynamique, précise le chercheur.

Selon lui, un « appui conséquent aux structures techniques » relevant de la télédétection, ainsi qu’à la recherche dans nos universités pourraient aider à combler le retard.

— L’Afrique a besoin de financement pour ses projets et ses programmes d’adaptation au changement climatique, a indiqué Arlette Soudan Nonault, ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement.

« Aujourd’hui, il nous faut ces ressources financières. Les projets et programmes, nous les avons. Il reste à les financer dans le cadre des économies bleues et vertes », a-t-elle déclaré lors d’une réunion ministérielle sur le financement des pays en développement à l’occasion de la COP24.

« C’est beau les discours. Nous parlons depuis 20 ans de l’atténuation et nous piétinons l’adaptation. On nous parle de renforcement de capacités des pays en développement, de maîtrise de procédures de nos équipes, alors que le message est déjà perçu », a relève la ministre.

Arlette Soudan Nonault de la République du Congo estime qu’il faut « concilier développement et préservation durable de cette planète ».

Côte d’Ivoire :

Le barrage hydro-agricole gonflable de M’Bahiakro (centre-est ivoirien), le premier en Afrique de l’Ouest et le 3ème sur le continent, vient d’être été mis en service récemment.

D’un coût global de 14 milliards FCFA financés en partie par la Banque ouest africaine de développement (BOAD), ce projet de 450 ha devra fournir dans sa phase de croisière, selon le ministre ivoirien de l’Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly, une production additionnelle de 4 200 tonnes de paddy.

Il va dégager un revenu brut de 675 millions FCFA par an, soit 2.600 tonnes de riz blanchi dont la commercialisation générera au moins 900 millions FCFA, une production additionnelle de mille tonnes de légumes pour un revenu annuel d’environ 236 millions FCFA.

Gabon :

Le ministre gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue, a eu, la semaine dernière à Libreville, un entretien avec les responsables de l’entreprise turque Karpower, intéressée par le secteur de l’électricité dans le pays.

Présentée comme le « leader international dans le domaine », Karpower se dit disposée à appuyer les efforts de l’Etat pour garantir une production additionnelle et constante de l’énergie électrique, notamment au niveau des ports maritimes ou fluviaux dans le pays, rapporte la presse locale.

Selon sa fiche technique, l’entreprise turque possède une expertise avérée dans le domaine de l’électricité. Elle dispose de la plus grande flotte marine mondiale de production d’électricité dont la capacité unitaire varie de 30 MW à 620 MW, utilisant des moteurs duals fuels (liquide ou gaz) selon la disponibilité de l’énergie primaire.

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