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Bulletin d’informations économiques africaines


  14 Mars      28        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 14/03/2023 (MAP)- Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mardi 14 mars 2023:

Sénégal:

– Le Sénégal va abriter en juin prochain la Conférence mondiale de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a révélé lundi la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye.

Le Sénégal sera ainsi le premier pays africain à abriter cette rencontre, a-t-elle dit en intervenant par visioconférence, à l’occasion de la deuxième édition d’un colloque international sur les hydrocarbures, organisé par l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

Elle a retracé le processus ayant abouti à l’adhésion du Sénégal à cette institution, avec l’objectif d’assurer une bonne gouvernance du secteur extractif.

Elle  a mis en exergue les résultats engrangés par le Sénégal dans ce domaine. « Dans la mise en œuvre de la norme ITIE 2019, dit-elle, le Sénégal a obtenu un score global de 93 points sur cent constituant la moyenne des trois composantes relatives à l’engagement des parties prenantes comme la transparence (…). »

Selon ITIE-Sénégal, cette conférence mondiale réunira 1.000 parties prenantes issues des gouvernements, des entreprises, de la société civile et du milieu universitaire pour célébrer deux décennies de transparence dans le secteur extractif et fixer les priorités futures de la mise en œuvre de l’ITIE.

Cette neuvième édition se tiendra les 13 et 14 juin 2023, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar.

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– Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, Gemayel Edward, va donner une conférence de presse, mardi, dans la salle de conférences du ministère sénégalais des Finances et du Budget, a indiqué, ce département ministériel.

M. Edward dirige une délégation du FMI séjournant actuellement à Dakar dans le cadre de « négociations » préalables à un « nouveau programme économique et financier du Sénégal ».

Côte d’Ivoire:

Les exportations ivoiriennes de marchandises vers le Togo ont connu une diminution significative de 50% depuis 2017. Les chiffres de la BCEAO montrent que ces exportations sont passées de 66,7 milliards FCFA à 29,2 milliards FCFA entre 2017 et 2021.

Avec le Bénin, le Togo est l’un des rares pays de l’UEMOA à avoir connu une baisse des échanges commerciaux avec la première économie de l’Union. Le Bénin a vu ses importations en provenance de Côte d’Ivoire diminuer, passant de 43 milliards à 29 milliards FCFA, après une hausse importante en 2020.

Du côté des achats des biens togolais, le constat est similaire. Les exportations togolaises vers la Côte d’Ivoire ont connu une chute importante, passant de 11,6 milliards FCFA en 2017 à seulement 4,3 milliards FCFA, atteignant l’un de leur plus bas niveau en 2020, au fort de la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Les deux pays échangent essentiellement entre des produits énergétiques, des huiles, parfums, cosmétiques, articles de toilette, savons…

Il convient de noter que les données officielles ne reflètent pas l’intégralité des échanges commerciaux en raison de l’utilisation importante de circuits non officiels dans les échanges entre les pays voisins de la région.

Ces circuits, bien qu’informels, sont au cœur du commerce transfrontalier, en particulier dans les zones frontalières où l’activité économique est très dynamique. Les chiffres des Nations Unies montrent que le commerce entre les deux pays est beaucoup plus dynamique que ce que rapporte la Banque centrale.

RD Congo

– L’opérationnalisation de la toute première zone Économique Spéciale de Musienene, basée dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, de la République démocratique du Congo, a été lancée lundi par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya.

Il a invité à, cet effet, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de s’approprier cette zone économique spéciale qui mesure 127 hectares et à l’intérieur de laquelle seront installées 20 grandes entreprises et une centaine des petites et moyennes entreprises tout en remettant le statut d’une Zone Économique Spéciale à l’aménageur qui est la SOCITEQ.

Le président du conseil d’administration de la SOCITEQ, Ise Malyona a, de son côté, fait savoir que l’étape suivante est le démarrage effectif des travaux d’aménagement et l’installation des entreprises industrielles.

Nigeria:

– Le Nigeria a engrangé des recettes totales de 21.000 milliards de nairas (45,6 milliards de dollars) grâce à la vente de brut en 2022, selon les données de l’Office national des statistiques (NBS).

Ce montant représente une hausse de 46% par rapport à celui enregistré en 2021 (14.410 milliards de nairas), a-t-on ajouté de même source.

L’Office national des statistiques a également précisé que les revenus générés par les exportations de pétrole ont atteint 5.600 milliards de nairas au premier trimestre de l’année écoulée, avant de grimper à 5.900 milliards de nairas au deuxième trimestre.

Les recettes pétrolières ont par la suite chuté à 4.600 milliards de nairas au troisième trimestre et à 4.910 milliards de nairas au quatrième trimestre, en raison notamment de l’augmentation des vols de pétrole et du recul des prix sur le marché international.

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La société de télécommunications MTN Nigeria a annoncé avoir levé 125 milliards de nairas (271,4 millions USD) dans le cadre de l’émission de ses bons de caisse. La société compte utiliser cet argent pour ses fonds de roulement à court terme et ses besoins de financement.

Dans un communiqué, la société a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre de sa stratégie visant à diversifier ses options de financement. En octobre dernier, elle avait déjà contracté un prêt de 100 millions d’euros auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour étendre son réseau à haut débit.

Dans son rapport annuel 2022, la société a indiqué qu’elle compte accélérer sa couverture 4G et 5G afin de répondre à la demande de données.

Elle prévoit d’atteindre une couverture de 83% de la population en 4G au cours de l’exercice 2023, tout en continuant à déployer des sites 5G supplémentaires. Le produit issu de l’émission de ses bons de caisse pourrait servir à financer ces investissements.

Afrique du Sud :

– L’utilisation de semences génétiquement modifiées (GM) ou modifiées devrait être une voie à explorer pour stimuler la production, a indiqué l’économiste en chef de la Chambre de commerce agricole sud-africaine (Agbiz), Wandile Sihlobo.

«Les avantages d’une telle augmentation de la production agricole sont évidents en Argentine, au Brésil, aux États-Unis et en Afrique du Sud», a déclaré Sihlobo, faisant constater que l’Union européenne, qui a sans doute une influence majeure sur la perception générale des cultures GM en Afrique, est en train de changer sa position, au moins sur les importations.

Il a soutenu que les actions des pays africains ne devraient pas viser à égaler celles de l’UE, mais aller plus loin et plaider pour l’accès à des technologies aux agriculteurs nationaux dans le cadre d’accords équitables avec les développeurs de semences et de technologies, qui peuvent tous être négociés au niveau national.

«L’UE restreignait depuis longtemps l’importation et la culture de cultures génétiquement modifiées, mais l’année dernière, elle avait approuvé certaines variétés de maïs, de soja et de colza», a-t-il relevé, expliquant que ce n’est que le 22 février 2023 que l’UE a autorisé l’importation de certains types de soja et de colza génétiquement modifiés destinés à l’alimentation humaine et animale pendant une période de 10 ans.

Madagascar :

– Les prévisions de dépenses pour les prochaines élections générales à Madagascar, inscrites dans le projet de loi de finances 2023, s’élève à 68 milliards d’ariary pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI), alors que cet organe chargé de l’organisation des élections est doté de plus de 60 milliards d’ariary de budget de fonctionnement et d’investissement pour l’année prochaine.

Ce budget pour les élections est en hausse de 25 milliards d’ariary par rapport au budget inscrit dans la loi de finances rectificative de cette année (43 milliards d’ariary). Pour l’organisation de l’élection présidentielle, un total de 40 milliards d’ariary est inscrit à titre de Programme d’investissements publics (PIP) alors que pour la refonte de la liste électorale qui a déjà débuté cette année, le budget est de l’ordre de 11 milliards d’ariary.

Le PLF 2023 indique néanmoins qu’une somme assez importante, soit le double des financements accordés à cet organe sera consacré à l’organisation des élections.

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