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Bulletin d’informations économiques africaines


  15 Mars      20        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 15/03/2023 (MAP)- Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mercredi 15 mars 2023:

Sénégal:

L’Etat du Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) vont entamer des négociations en avril prochain, dans le but d’élaborer un nouveau ‘’programme économique et financier’’ commun, a indiqué mardi à Dakar l’institution financière.

‘’Les négociations en vue d’un nouveau programme soutenu par le FMI commenceront en marge des réunions de printemps du [Fonds monétaire international], qui vont démarrer mi-avril et se poursuivront à Dakar à la fin du mois d’avril’’, a annoncé Edward Gemayel lors d’une conférence de presse.

‘’Nous avons réfléchi avec les autorités du Sénégal et avons échangé des idées avec elles. Elles sont en train de travailler à leur propre programme, que nous souhaitons soutenir’’, a ajouté M. Gemayel, chef d’une mission du FMI au Sénégal.

Le futur programme, une prochaine étape de l’assistance fournie par l’institution financière à l’Etat du Sénégal, sera mis en œuvre pendant trois ans et va comprendre trois axes majeurs, a-t-il précisé.

Le premier va consister à ‘’renforcer la résilience des finances publiques’’ sénégalaises, et le deuxième va servir à ‘’l’amélioration de la gouvernance’’ du Sénégal, a expliqué le fonctionnaire du Fonds monétaire international.

Selon lui, le deuxième volet va prendre en compte la lutte contre le blanchiment de capitaux.

Le troisième axe va permettre au pays d’améliorer sa ‘’résilience socioéconomique’’ avec des outils de protection sociale et d’exécution des réformes économiques, selon Edward Gemayel.

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– Le porte-parole de l’association ‘’Guy Seddelé’’, Pr Madiagne Diallo, estime que le Sénégal se doit de développer son industrie et éviter de vouloir baser son développement sur la rente liée au pétrole et au gaz découverts sur son territoire, deux ressources qui, du reste, ‘’ne peuvent’’ à elles seules suffire à développer un pays.

‘’Le pétrole et le gaz ne peuvent à eux seuls développer un pays. Les pays du Golfe en ont et ils ne sont pas développés, parce qu’ils ont oublié les autres secteurs », a déclaré le professeur des universités en marge d’un symposium communautaire organisé par l’association ‘’Calebasse’’. La rencontre, organisée lundi à la chambre de commerce de Saint-Louis, était axée sur le thème des métiers dérivés du pétrole et du gaz.

Il estime qu’il ‘’appartient au Sénégal de développer son industrie pour offrir (…) des produits et services » qu’il continue encore d’importer. ‘’C’est ça le vrai contenu local. En somme, il faut créer des services que le Sénégal importait », a-t-il expliqué.

De son point de vue, l’avènement du pétrole et du gaz devrait constituer une opportunité pour la ville de Saint-Louis de retrouver le rang qu’il avait perdu avec le transfert de la capitale à Dakar. Il déclare que Saint-Louis devrait exploiter ses potentialités agricoles, touristiques, culturelles, etc. pour devenir un véritable pôle de développement.

A son avis,  »Saint-Louis a plus d’atouts que Dakar qui a profité de son statut de capitale gérant le budget national pour se développer’’. Par contre, déclare-t-il, la vieille ville a un ‘’potentiel agricole indéniable’’, compte  non tenu d’autres secteurs comme la pêche et le tourisme.

 »Quand la capitale a été transférée, tous les investissements ont été réorientés vers Dakar, mais avec l’avènement du pétrole et du gaz, on devrait assister au rééquilibrage de la distribution de la richesse », a-t-il indiqué. Mais, pour profiter véritablement de ces ressources, dit-il, il faut former en masse la jeunesse et assurer la relance de l’employabilité.

Citant l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), il a rappelé que 65 pour cent de la population de Saint-Louis a moins de 40 ans, 30 pour cent de cette tranche d’âge étant des retraités. Il ajoute que Saint-Louis compte plus de 800 000 pensionnaires de la retraite, lesquels doivent survivre et s’occuper de chômeurs parmi lesquels des diplômés sans emploi.

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Côte d’Ivoire:

–  Coris Bank International Côte d’Ivoire(CBI-CI) à travers sa branche islamique « Coris Bank International Baraka Côte d’Ivoire entend promouvoir la finance islamique pour favoriser l’ inclusion financière des populations et rehausser le taux de bancarisation du pays, a indiqué mardi, le directeur général, Mamadou Sanon lors d’une conférence de presse.

La finance islamique est l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi islamique. Elle est régie par cinq principes fondamentaux à savoir trois interdictions et deux obligations. L’on note  l’interdiction de l’intérêt dans toutes transactions, celle de financer certains domaines d’activités jugées illicites par la loi islamique et l’interdiction de l’aléa majeur.

Les obligations portent sur le partage des biens et des profits dans l’activité, avec une juste répartition des bénéfices et des pertes, et l’obligation d’adossement à un actif tangible.

Selon M. Sanon, cette initiative lancée depuis 2018 en Côte d’Ivoire intègre la stratégie d’innovation, de différenciation et d’inclusion financière. Elle parait pour tous (musulmans et non musulmans) comme une solution alternative pour tous besoins de dépôts, de financements et d’ Investissements.

Les responsables de cet établissement bancaire, dont le président du comité de conformité interne, Dr Abdessattar Khouildi entendent faire bénéficier aux entreprises, institutions, aux  PME/ PMI et des particuliers des solutions spécifiques à leurs besoins de financement à travers des offres ouvertes à tous, même si elles sont fondées sur la loi islamique.

Togo:

– Au Togo, désormais le suivi des marchandises en transit dans le pays se fera par identifiant radio (Radio-Frequency Identification (RFID). Ce nouveau système de tracking a été lancé, récemment à Lomé, par la Chambre du commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) et l’Office togolais des recettes (OTR).

Ce système vient remplacer celui dénommé SSE qui consiste à apposer des balises émettant des signaux, sur les véhicules transportant les marchandises en transit. Désormais, l’OTR va se servir de la méthode de mémorisation et de récupération des données à distance qu’offre le RFID pour assurer le contrôle.

Précisément, grâce aux radios étiquettes du système collées aux camions, l’administration fiscale pourra recevoir des données de la marchandise qui sont lues au moyen de lecteurs émetteurs récepteurs, fixés tout au long des corridors routiers.

Ce nouveau système adopté par le Togo, indique-t-on, va permettre aux opérateurs économiques et à tous les acteurs de la chaîne du transport et du transit routier de gagner du temps dans les opérations, de disposer des statistiques multicritères et de garantir la sécurité de la marchandise en transit.

Selon la CCI-Togo, la mise en place de ce système est importante pour le Togo qui ambitionne de devenir un hub logistique dans la sous-région.

Afrique du Sud :

– La dette due aux municipalités et aux villes sud-africaine a augmenté à plus de 300 milliards de rands au cours du dernier trimestre de l’année dernière, ajoutant aux difficultés financières des municipalités qui luttent pour atteindre les objectifs de revenus dans un contexte de coupures de courant persistantes.

Les résidents devaient 305,8 milliards de rands au 31 décembre 2022, contre 261,5 milliards de rands un an plus tôt, les ménages représentant 71% du total, selon les données publiées mardi par le Trésor national qui précise qu’environ 84 % des arriérés sont impayés depuis plus de 90 jours et peuvent donc ne pas être recouvrables de manière réaliste.

Les revenus municipaux ont également été touchés par l’incapacité du service public d’électricité à répondre à la demande d’énergie, une situation qui devrait s’aggraver à mesure que le nombre de consommateurs qui peuvent se permettre de se déconnecter du réseau augmente.

Le mois dernier, le ministre des Finances Enoch Godongwana a annoncé des réductions d’impôts pour les particuliers qui installent de nouveaux panneaux solaires dans des résidences privées et des incitations élargies pour les entreprises.

Les revenus tirés des ventes d’énergie des huit plus grandes municipalités du pays ont chuté de 6,5 % au cours du trimestre jusqu’au 31 décembre par rapport à l’année précédente.

 

Zimbabwe :

– Le Zimbabwe prévoit une baisse de 43% de la production de maïs suite à une saison agricole 2022 relativement mauvaise, a annoncé la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

S’adressant aux médias après le Conseil des ministres, Mme Mutsvangwa a déclaré que la production de maïs est estimée à 1.557.914 tonnes cette année, contre 2.717.171 tonnes pour la saison agricole 2021. Elle a attribué cette baisse au démarrage tardif de la saison agricole.

«Ce début tardif des pluies a entraîné des plantations tardives, qui ont ensuite été affectées par la période de sécheresse prolongée», précise-t-on, notant que certains agriculteurs ont également été contraints de procéder à plusieurs replantations en raison de la mauvaise implantation des cultures et du faux départ de la saison des pluies.

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