Rabat, 29/01/2020 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mercredi 29 janvier :

Sénégal-Turquie-Economie

Le président sénégalais Macky Sall s’est dit satisfait du travail des entreprises turques au Sénégal, annonçant des investissements de plus 400 millions de dollars pour les années à venir.

’’Nous sommes très satisfaits de la coopération avec les entreprises turques’’, a-t-il dit, lors de la conférence de presse avec le président Erdogan, en visite officielle à Dakar.

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Sénégal-Guinée-Commerce

Le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), Mamadou Ndione, a plaidé pour la fluidité des échanges commerciaux entre les pays de la sous-région et particulièrement sur le Sénégal et la Guinée.

« En temps normal un véhicule peut faire la distance entre Dakar et Conakry en 17 h mais pour un véhicule de transport de marchandises on peut perdre facilement entre six et huit jours », a dit M. Ndione, notant que « deux jours peuvent s’écouler le temps des formalités à la frontière ».

Il s’exprimait ce mardi à Kaolack dans le cadre de la journée dédiée au COSEC à l’occasion de la cinquième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA).

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Niger-impôts

Plus de 500 milliards f cfa ont été collectés en 2019 par la Direction générale des impôts (DGI), a révélé, mardi à Niamey, Moussa Oumarou, secrétaire général du Syndicat national des agents des Impôts (SNAI) du Niger.

« En 2019, les impôts ont collecté plus de 500 milliards f cfa dont plus de 30 milliards f cfa issus du cash, soit une progression de 7% », a expliqué M. Oumarou au cours d’un point de presse.

Selon lui, malgré la morosité économique couplée à la fermeture de la frontière du Nigeria et l’insécurité qui prévaut dans le pays, la DGI a pu maîtriser la situation et atteint à 97% des objectifs qui lui ont été assignés.

Ghana-Volaille

Le Ghana veut mettre fin à l’importation de volaille au cours des cinq prochaines années, a affirmé le ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture, Owusu Afriyie Akoto.

La capacité de production annuelle potentielle du Ghana est estimée à 4,4 millions poussins, a fait savoir le responsable, notant que le gouvernement a mis en place un projet visant à réduire les importations de volaille.

En 2017, le Ghana a importé environ 135.000 tonnes de volaille congelé de l’Union européenne (UE), soit une hausse de 76% par rapport à 2016.

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Nigeria-Industrie

Le Nigeria envisage d’installer des usines d’agro-industries dans les 36 Etats fédéraux du pays, a annoncé la ministre d’État chargée de l’industrie, du commerce et des investissements, Mariam Katagum.

« Cette mesure permettra de stimuler les activités économiques du Nigeria et de favoriser le développement des secteurs du coton, du textile pour la croissance de l’économie nigériane », a fait savoir Mme. Katagum.

Le choix premier est porté sur l’industrie textile, eu égard aux difficultés auxquelles fait face le secteur, a souligné la responsable, notant que d’autres secteurs comme le coton, les céréales et les tomates, seront explorés pour la création de ces agro-industries, qui constitueront une valeur ajoutée et ainsi, contribueront à la croissance économique du pays.

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Kenya-économie

Le Kenya est à pied d’œuvre pour l’installation d’une nouvelle zone franche économique spéciale à Maritini, à Mombasa.

Initié par le gouvernement du comté de Mombasa et la TradeMark East Africa (TEA), le projet a été dévoilé par le gouverneur adjoint de Mombasa, William Kingi lors d’une conférence.

D’après l’autorité, une étude de faisabilité pour le projet de complexe industriel de Miritini est actuellement en cours d’achèvement.

En effet, c’est un projet qui favorise une diversification du secteur de la logistique du comté. L’étude de faisabilité réalisée par TEA examine les types d’entreprises et d’investissements qui peuvent être établis dans la zone économique.

Prévue pour être logée sur environ 242 hectares, à Maritini, la deuxième zone économique spéciale (ZES) servira également à compenser les pertes d’activités et d’emplois occasionnées par la mise en service du transport de marchandises par le chemin de fer à écartement normal (SGR).

Rwanda-Electricité

La Rwanda Energy Group (REG), la compagnie électrique nationale, a entamé l’installation de compteurs intelligents afin de réduire ses pertes commerciales et techniques.

Le directeur exécutif de la REG, Ron Weiss, a déclaré à la presse que la compagnie perd 20 millions de dollars US en moyenne par an à cause des vols d’électricité et de l’inefficacité du réseau dû au délabrement des lignes électriques et des connexions.

« Nous sommes toujours confrontés au défi de ceux qui volent l’électricité, mais nous comptons régler définitivement ce problème. En mettant en place des compteurs intelligents en différents lieux du réseau dans notre nouveau système, nous appréhenderons de plus en plus de personnes se livrant à ces méfaits », a affirmé le directeur exécutif de la REG.

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RDC-économie

Luc Gérard Nyafe et Auguy Bolanda, respectivement n°1 de Strategos Group et chargé des missions de l’Agence des Zones économiques spéciales (ZES), ont signé hier à Kinshasa un contrat d’aménagement de la Zone économique spéciale pilote de Maluku. Après 30 jours à partir de la signature de ce contrat, l’aménageur devra aménager les infrastructures physiques et fournir des services mutualisables, dans un espace foncier sécurisé de 172 hectares, bénéficiant d’un cadre légal attractif et des procédures administratives simplifiées.

La ZES est donc un projet très ambitieux qui sera élargi sur l’ensemble du territoire, pour décentraliser la création d’emplois, mais aussi l’activité économique, et enfin profiter à tous le pays pour qu’il se crée les condi- tions de développement. Il y a nécessité d’une appropriation de toutes les autorités et un accompagnement conséquent pour franchir avec succès les étapes qui restent.

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Gabon-transports

Les différentes prestations de la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) ont généré un chiffre d’affaires de 58 milliards de FCFA à fin septembre 2019, soit une hausse de 18% par rapport à la même période en 2018, selon la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.

Ainsi, le volume global de marchandises transportées par rail s’est apprécié de 26% à 5,2 millions de tonnes, tandis que le transport des voyageurs par voie ferrée s’est stabilisé à 244 842 passagers.