MAP FAAPA: Focus à Abidjan sur la lutte contre les fake-news et l’importance du fact-checking APS MONDE-RUSSIE-SOCIETE / Les jeunes au cœur des évènements internationaux, le volontariat en bandoulière MAP Nigeria: 36 morts dans un naufrage d’un bateau dans le centre-nord (nouveau bilan) MAP ONU Tourisme: 1er sommet Afrique-Amériques en République dominicaine, avec la participation du Maroc APS SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Saint-Louis : la journée du Volontariat français célébrée à l’Institut français APS SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Théâtre : des pistes de solutions proposées pour régler la crise MAP Le nombre de cas de Mpox en Afrique a atteint 34.297 avec 866 décès depuis début 2024 (CDC Afrique) ACI Congo/Economie: Lancement des travaux pour l’élaboration de l’indice de pauvreté multidimensionnelle ACI Congo/Côte d’Ivoire: Vers le déploiement des initiatives axées sur la sécurisation routière ANP Niger : Cérémonie de lancement de la plate-forme digitale ‘’Naney Yarda‘’

Burkina: les dénonciateurs des « faits avérés » de corruption seront récompensés (décret)


  15 Mars      45        Monde (2393),

 

Ouagadougou, 15/03/2024 (MAP)-Le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé, jeudi, un décret pour faciliter les dénonciations de faits de corruption dans l’administration publique et récompenser les auteurs « si avérés ».

Annoncé le 21 février 2024 en Conseil des ministres, le décret pour faciliter la dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées ainsi que des mauvaises pratiques dans l’administration, a été signé le 14 mars 2024 par le président Ibrahim Traoré, indique l’Agence d’information burkinabé (AIB).

Selon le texte, « les dénonciations de faits de corruption et faits assimilés qui doivent être de bonne foi, se font auprès des structures habilitées avec des copies à déposer au cabinet du Président du Faso par tout moyen ».

La dénonciation des mauvaises pratiques est faite auprès du supérieur hiérarchique de l’agent public fautif, lit-on dans le décret.

« Les mauvaises pratiques s’entendent de tout manquement aux obligations professionnelles, toute atteinte aux règles déontologiques commises par un agent public à l’occasion, en raison ou dans l’exercice de ses fonctions. La dénonciation est faite par écrit. Elle doit indiquer les faits, les témoins éventuels, les dates et lieux ainsi que tout autre élément pertinent « , précise le texte.

Lorsque les faits sont avérés, « le dénonciateur bénéficie d’une récompense mais devrait être poursuivi, en cas de dénomination calomnieuse ou abusive », ajoute le média.

En début d’année, le président Ibrahim Traoré a promis une lutte implacable contre la corruption et a exhorté à maintes reprises les agents publics à bien exécuter les tâches pour lesquelles ils sont payés et à respecter les usagers

Dans la même catégorie