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Burkina : « Nous devrons urgemment stimuler l’innovation et la recherche » (Premier ministre)


  19 Novembre      59        Politique (25166),

 

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela a évoqué samedi, au cours de sa Déclaration de politique générale, la nécessité de stimuler urgemment « l’innovation et la recherche » afin de créer les bases d’un développement industriel au Burkina Faso.

« Pour réduire cette extraversion économique, nous devrons urgemment stimuler l’innovation et la recherche afin de mettre les bases d’un développement industriel créateur de valeur ajoutée et d’emplois », a déclaré le Premier ministre, Me Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela.

M. Tambèla a paraphrasé l’ancien président Thomas Sankara (1983-1987) en ces termes « osons inventer l’avenir » dans le but de mener une transformation endogène pour le développement économique du pays.

« Ici au Burkina, nous importons des tricycles pour le petit transport, alors même que nous ne produisons ni ne raffinons du pétrole, sans parler des pièces de rechange qui sont toutes importées », a-t-il dit et de préciser que c’est autant d’argent transféré à l’étranger, qui vont contribuer à construire d’autres pays au détriment du nôtre.

A cet effet, il a notifié que l’abondance du lait suscite nécessairement la consommation locale et que cela doit pousser à la mise en place d’unités de conservation et de transformation.

« Si le yaourt et le fromage ne sont pas dans les habitudes alimentaires des Burkinabè, c’est parce qu’ils ne sont pas produits en quantité suffisante et à prix abordables », a-t-il fait remarquer.

Me Kyelem s’est posé la question à savoir « qui aurait su, en 1980, que le haricot vert et la pomme de terre feraient maintenant partie des habitudes alimentaires des Burkinabè, du moins des citadins ? ».

Pour lui, il a fallu la politique volontariste du Conseil national de la Révolution (CNR) sous le leadership du capitaine-président Thomas Sankara pour promouvoir ces récoltes.

« Les dés de notre avenir sont entre nos mains, à nous de savoir jouer. Dans la mesure des moyens de l’État, tout sera proposé, rien ne sera imposé. Il s’agira de favoriser l’éclosion des opportunités pour ceux qui veulent se battre », a-t-il indiqué.

Me Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela a rappelé que le conflit russo-ukrainien a mis en exergue la dépendance de l’Afrique dans l’approvisionnement en engrais et sur certains produits alimentaires de grande consommation tels que le blé.

Il a invité à explorer les potentialités locales pour sécuriser, dans la mesure du possible, les besoins en intrants agricoles mais aussi de remettre la question de l’autosuffisance alimentaire dans les objectifs de court terme à atteindre dans le cadre des politiques agricoles.

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