Casablanca, 24/11/2023 (MAP) – Les participants au Casablanca climate leadership Forum (CCLF) ont plaidé, vendredi, pour l’intégration du leadership climatique et la durabilité au centre du cursus éducatif en Afrique.
Le continent est appelé à entreprendre une transformation dans l’éducation en intégrant le leadership climatique et la durabilité au centre du cursus afin de former une nouvelle génération imprégnée par le développement durable, ont-ils souligné dans un appel du CCLF lancé à la clôture de cet événement scientifique de deux jours, consacré à l’échange sur les enjeux du changement climatique en Afrique.
Les participants ont appelé aussi à investir dans la stratégie d’adaptation qui constitue une opportunité pour innover, bâtir une communauté résiliente et créer un développement durable pour les nations.
Ils ont aussi mis l’accent sur l’importance de la collaboration entre les organisations multilatérales, les institutions financières, les banques de développement et les écoles pour financer et soutenir des projets de recherche sur le changement climatique, relevant l’importance de renforcer les capacités et les compétences de la nouvelle génération africaine pour accéder aux métiers d’avenir en Afrique.
Les participants ont attiré également l’attention sur la nécessité de réduire le fossé dans l’attribution de la finance climatique entre les pays africains et les pays développés, notant que les pays africains ne bénéficient que de 10 pc de cette finance alors qu’ils sont les plus impactés par ce fléau sans être les véritables pollueurs.
Les conférenciers de différents horizons ont mis en avant aussi l’importance de s’ouvrir sur de nouvelles perspectives et opportunités de développement comme l’hydrogène vert.
La cérémonie de clôture de ce conclave scientifique, organisé par l’école de Management ESCA, a été marquée par la remise des distinctions à des experts et étudiants pour leur contribution à enrichir le débat sur les enjeux du changement climatique en Afrique.
Deux jours durant, des experts représentant le Maroc, l’Egypte, le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud ont mis l’accent sur l’importance de la fédération des efforts de toutes les parties prenantes, en l’occurrence les institutions gouvernementales, les scientifiques, les universitaires, le secteur privé, la population et la société civile, pour lutte contre le changement climatique, un fléau mondial qui impacte la planète toute entière.
