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 Commercialisation de l’arachide : le gouvernement travaille à  »concilier les intérêts » des acteurs (ministre)


  4 Janvier      48        Economie (20953), Industrie (257),

 

Dakar, 3 jan (APS) – Le gouvernement cherche à concilier les intérêts des acteurs de la filière arachidière, en particulier des producteurs d’arachide et des industriels, a déclaré mardi le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana.

‘’Si l’agriculteur gagne plus en exportant qu’en vendant directement sa graine au niveau local, il y a deux intérêts à sauvegarder, à concilier. Nous travaillons de façon à concilier les deux intérêts’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.

Les huiliers se plaignent de ne pouvoir collecter les graines à cause de la présence d’opérateurs étrangers, dont des Chinois, qui proposent des prix plus rémunérateurs aux producteurs. L’arrêt des unités de transformation menacent selon eux des milliers d’emplois.

De leur côté, les opérateurs s’offusquent de la décision de l’Etat de suspendre les exportations de graines, une mesure qui selon le ministère de l’Agriculture est en vigueur depuis l’année dernière. Les opérateurs disent redouter la mise en péril de milliers d’emplois et le retrait du pays des commerçants étrangers au profit de pays concurrents.

Le porte-parole du gouvernement estime que l’idéal serait de transformer la production nationale au niveau local. ‘’La question de l’agriculture est une question assez difficile (…). Du point de vue économique, transformer localement l’arachide ou quel que soit le produit, avoir une filière avec une chaîne de valeur où à chaque niveau il y a de la valeur ajoutée, c’est ce qu’il y a de meilleur’’, a-t-il affirmé.

‘’Produire notre arachide, la transformer en huile, exporter l’huile ou la vendre localement, c’est ce qu’il y a de meilleur. Mais, il y a des réalités locales qu’il faut prendre aussi en compte’’, a-t-il insisté.

Il a rappelé que l’Etat a créé les conditions de la commercialisation de l’arachide, à travers notamment la mise en place de seccos ou de points de vente.

‘’On met même des contrôles avec les services du commerce avec ce qu’on appelle la lettre de voiture. Lorsque vous achetez l’arachide et que vous la transportez de ville en ville ou de département en département, ou de région en région, vous devez avoir des lettres qui certifient que vous l’avez achetée à un prix supérieur au prix plancher’’, a-t-il rappelé.

C’est la preuve que l’Etat a fourni ‘’les efforts qu’il faut’’, a-t-il affirmé, soulignant la nécessité d’une ‘’équité entre l’intérêt du cultivateur, qui veut plus, et l’intérêt de l’industriel qui veut aussi avoir ses graines pour les triturer au niveau local’’.

Il a rappelé que c’est le régime en place qui a ‘’porté le prix du kilogramme d’arachide à 275 francs’’, contre 190 francs en 2012, année de l’arrivée du président Macky Sall au pouvoir. ‘’C’est nous qui l’avons fait évoluer jusqu’à 275. Le prix n’est pas un prix fixe, c’est un prix plancher. On dit que vous n’avez pas le droit de vendre l’arachide produite au Sénégal sur les marchés à moins de 275’’, a-t-il précisé.

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