MAP Sénégal: le nouveau président élu va prêter serment mardi ATOP Violences basées sur le genre : les maires et les partenaires s’impliquent dans la lutte ATOP LES ACTEURS PLANCHENT SUR LES MESURES ET DISPOSITIONS PRATIQUES DE PREVENTION ATOP des jeunes de Bafilo sensibilisés au patriotisme et à la culture de la paix ATOP Gestion des contentieux des élections régionales : la cour suprême forme les acteurs impliques AIP L’ANADER s’engage pour la pérennisation des cantines scolaires AIP Un syndicat de professeurs du secondaire plaide pour l’obtention de primes et des indemnités ANP Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : Le Comité de gestion reçoit plus de 11.500.000 CFA de contributions AIP Un expert exhorte le gouvernement à investir davantage dans la fintech AIP La deuxième édition du forum sur l’économie circulaire en Afrique prévue en octobre prochain à Abidjan

Congo : Des boutures saines de manioc augmentent le rendement des groupements agricoles


  29 Mai      228        Agriculture (4122), Economie (20815),

 

Brazzaville, 29 mai (ACI) – L’adoption des boutures saines diffusées auprès de 385 Groupements d’intérêt économique et communautaire (Giec) sur les 445 prévus, a augmenté le rendement des producteurs agricoles de 10 à 25 tonnes par hectare dans les dix départements ruraux couverts par le Programme d’appui au développement des filières agricoles (Padef).

Selon un rapport d’achèvement du Padef, présenté récemment à Kintélé (banlieue nord de Brazzaville), il a été révélé une amélioration de l’indice d’accumulation des biens de 15.000 ménages bénéficiaires directs, une réduction de la malnutrition chez les garçons et les filles ainsi que des revenus des producteurs ciblés grâce à l’adoption des boutures saines de manioc résistantes à la mosaïque.

«Pour soutenir la commercialisation de cette production, le Padef a réhabilité 248 km de voies navigables secondaires dans la Likouala. Plus de 40 ouvrages de franchissement ont été construits et un centre communautaire de pêche à Okombé, dans le département de la Cuvette», indique un communiqué de presse lu à cette occasion.

Sur les huit filières cibles du projet Padef, seule celle du manioc a positivement impacté la vie des bénéficiaires. Concernant la pisciculture, sur les 17 sites pilotes piscicoles mis en place dans le Pool, le Niari, la Bouenza et la Lékoumou, figurent  six producteurs d’aliments et six d’alevins.

De même, six étangs ont été réhabilités dans la station piscicole de Djoumouna au Pool.  Dans le cadre des filières igname et banane, entre 35 et 63 Giec ont bénéficié d’un appui.

Les producteurs de maïs et de soja ont également bénéficié d’une aide. En dépit du démarrage tardif des activités, le taux de réalisation des actions menées est de 52%, avec un taux de décaissement global de 71%, soit 99% des fonds venant du  Fonds international de développement agricole (Fida) et 38% du gouvernement, a-t-on noté.

Par ailleurs, une campagne de vaccination contre la peste a été menée en 2014, au profit de 92 640 animaux dont 508 ovins et 132 caprins (couverture animale).

S’exprimant lors de cet atelier, le coordonnateur du projet Padef, M. Benjamin Dira, a révélé que  le projet a beaucoup tâtonné durant les 18 premiers mois, avant de le sortir du chaos et de lui permettre d’atteindre un achèvement ordonné.

Ces conclusions du rapport du Padef permettront de mieux orienter les actions futures.  Présidant les travaux d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, M. Léon Tati, a souligné que cet atelier était l’occasion de tirer des leçons pour mieux orienter les actions du nouveau programme dont la formulation était imminente.

Ainsi, pour consolider les acquis du Padef, le consultant a recommandé la mise en place d’une unité de coordination restreinte et transitoire.

Le Padef, mis en œuvre pendant cinq ans, avait pour objectif de renforcer l’accès des petits producteurs à des technologies agricoles et halieutiques appropriées de production, de transformation, de stockage et de conservation.

Ce projet, cofinancé par le Congo et le Fida à hauteur de huit milliards  de francs CFA, visait aussi l’accès des petits producteurs à des marchés transparents d’intrants ainsi qu’aux produits agricoles et halieutiques.

(ACI)

Dans la même catégorie