Brazzaville, 28 Avril (ACI)- La 7e édition du Salon international de la Tech et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane) dénommée ‘‘Kumissa’’ a ouvert ses portes, en vue de promouvoir les initiatives technologiques et proposer des solutions de l’écosystème tech et innovation, auprès des pouvoirs publics et décideurs.
Placé cette année sous le thème, « Innovons pour progresser », cette plateforme de réseautage et d’échanges sur les opportunités et les enjeux de l’économie numérique entend identifier tous les axes stratégiques profitables à la conciliation du couple digitale et innovation au service du progrès.
Ouvrant les activités de cette édition, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso a souhaité qu’en matière de technologie de l’information et de l’innovation, l’Afrique propose une nouvelle forme de créativité collective pour pouvoir apporter des solutions adéquates aux enjeux traditionnels, notamment ceux de la citoyenneté, de l’exercice de la politique et de la gestion de l’économie que le numérique transforme significativement.
«Il faut saisir l’ensemble des opportunités et le potentiel qu’apporte le numérique pour accélérer le développement économique et social. Je vous exhorte à faire en sorte que le numérique et l’innovation intègrent l’éthique et soient au service de l’égalité. Vous devez rester vigilant face aux nombreuses menaces que suscite ses dérives causées par des individus malveillants et des organisations malveillantes», a-t-il indiqué.
Pour, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, cette édition est une occasion de fédérer les acteurs économiques de l’Afrique centrale tant de la technologie que des entités utilisatrices des techniques et des services digitaux, de promouvoir l’innovation et les startups à se développer par le biais des clusters et de créer des opportunités d’affaires nécessaires à la modernisation des pays.
Pour le directeur général de l’Arpce, M. Louis-Marc Sakala, ce salon est pour l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), est une opportunité à transcender ces objectifs communs en action, en offrant des conseils d’accompagnement et d’appui multiformes pour permettre aux innovations engagés et en éclosion d’arriver plus rapidement en maturité.
«Il est nécessaire pour l’Arpce de soutenir l’innovation en façonnant la transformation digitale au travers de meilleures convergence de sorte qu’elle profite à la société en ne laissant personne de côté, a-t-il dit, invitant les administrations et la législation de nos pays à ne pas rester en arrière dans cette marche.
A cet effet, il sera organisé le challenge Kumissa de la meilleure startup, le challenge Art tech du meilleur artiste tech et le challenge du meilleur jeu vidéo. Selon les organisateurs, sur plus de 170 jeunes porteurs des projets du Congo, Gabon, Cameroun et de la République démocratique du Congo (Rdc) ayant postulés en ligne au challenge startup Bassin du Congo, une dizaine de finalistes seulement vont compétir pour un prix de 15.000 dollars qui sera attribué à la meilleure startup d’Afrique Centrale.
Dans sa communication, le promoteur du salon Osiane, M. Luc Missidimbazi a fait savoir que l’édition Kumissa va encourager les jeunes startups en leur offrant des opportunités de leur développement, en les faisant découvrir d’autres horizons riches en opportunité d’affaires. «Le Forum ‘‘Conumer electronics show (Ces)’’ 2023 de Las Vegas sera l’une des récompenses de nos meilleures startup», a-t-il annoncé.
Notons que plusieurs thèmes organisés en panels seront développés par les experts au Palais des Congrès où de nombreuses sociétés et agences du domaine du numérique ont exposé leurs produits.
Organisée par l’association Pratic en partenariat avec l’Arpce avec le soutient exclusive de la société Energie du Congo (E2C), cette 7e édition qui prend fin le 28 avril prochain, va porter sur les métiers de télécommunications de l’internet, de l’art numérique et sur les questions de gouvernance, de la sécurité, de financement, de la technologie, de l’identification, de cyber sécurité, de la protection des usagers, de la gouvernance informatique et de la protection des données à caractère personnelle.
