Brazzaville, 25 Octobre (ACI) – La République fédérale de Russie va augmenter le nombre de quotas bourses à 150 pour les citoyens congolais, au titre de l’année 2022-2023, a fait savoir l’ambassadeur russe au Congo, M. Guéorguy Tchepik, le 22 octobre à Brazzaville.
Il a donné cette information à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Edith Delphine Emmanuel. A cette occasion, il a précisé que ces bourses vont concerner les bacheliers et les magistrats.
Outre ce sujet, les deux personnalités ont évoqué le problème des étudiants qui ont fait une année préparatoire. A ce propos, le diplomate russe a fait un rapport à la ministre en charge de l’enseignement supérieur et a assuré qu’un travail est en train de se faire pour que ces étudiants puissent aller très prochainement étudier en Russie. De même, Il a dit que ce cas de figure concerne aussi les étudiants admis pour l’année académique 2021-2022.
Au cours de leur échange, les deux parties ont également passé en revue certains autres volets de la coopération sur le domaine de la science nucléaire. «Nous avons un accord entre les gouvernements, qui est entré en vigueur il n’y a pas longtemps. Cette base légale réglée, nous sommes vraiment sur le point de passer aux choses concrètes», a indiqué M. Tchepik.
Outre le diplomate russe, la ministre en charge de l’enseignement supérieur s’est également entretenue avec l’ambassadeur du royaume de Maroc au Congo, M. Abdéllatif Seddatif, sur le domaine de la formation.
«La formation est le pilier de tout modèle de développement. L’investissement sur le capital humain et l’employabilité de cette ressource dans le marché de l’emploi sont une préoccupation commune pour nos deux pays, inscrite en priorité dans notre approche commune de développement», a souligné le diplomate marocain.
Ainsi, il a fait savoir que sur ce secteur, les deux parties vont travailler sur une feuille de route pour élargir le spectre de cette coopération, la diversifier et l’intensifier dans l’intérêt des deux peuples.
En outre, M. Abdéllatif Seddatif a dit que l’entretien avec la ministre en charge de l’Enseignement supérieur a porté sur la perspective d’approfondir et d’élargir l’horizon de cette coopération, avec un apport innovant qui réponde aux attentes du roi Mohammed VI et du président Denis Sassou-N’Guesso.