Brazzaville, 21 Juillet (ACI) – Les cadres et agents de la Présidence ont été édifié sur la vaccination contre la Covid-19, le 20 juillet à Brazzaville, en vue de les amener à se faire vacciner et à relayer les informations reçues sur la vaccination, de façon à améliorer la couverture vaccinale dans les structures de la Présidence.
Ouvrant les travaux de ces assises, le secrétaire général de cette institution, M. Jean Baptiste Ondaye, a indiqué que le but de cette communication à l’endroit des agents des structures administratives de la Présidence de la République est de voir la population congolaise en bonne santé, forte et résiliente.
A son avis, la bonne santé et la résilience de cette population sont la condition sine qua non pour qu’elle se consacre aux défis du développement.
«Nous avons conscience de ce que la vaccination est une procédure médicale invasive comportant des risques bien définis, quoi que faibles pour l’individu. En ce sens, elle est considérée comme une décision médicale individuelle et nécessite un consentement éclairé. Voilà pourquoi il est important de communiquer sur la vaccination contre la Covid-19», a-t-il dit.
Poursuivant son propos, M. Ondaye a mis en évidence l’importance de cette séance de communication sur la vaccination contre la covid-19. «La présente séance arrive à point nommé, parce que l’on constate une recrudescence des cas et l’existence de nouveaux variants. L’on peut donc dire qu’il s’agit d’une invite à tous ceux qui hésitent encore à se faire vacciner, afin non seulement qu’ils se protègent eux-mêmes, mais aussi qu’ils protègent les autres », a-t-il indiqué.
Il a demandé à l’assistance de tout mettre afin que la couverture vaccinale soit effective. «Près de 2% de la population sont déjà vaccinés, alors que 60% devraient l’être, selon l’objectif fixé par l’Union européenne», a-t-il .
Ainsi, il souligné la nécessité pour les travailleurs de la Présidence d’avoir accès aux informations essentielles sur les vaccins autorisés et de savoir que leur approbation est fondée sur les avantages prouvés qui l’emportent sur les risques potentiels de l’administration du vaccin.
Pour la conseillère à la santé du Président de la République, Mme Mvoumbo Matoumona, il s’agit au cours de cette séance de renforcer les mesures préventives déjà en cours, c’est-à-dire lutter contre la contamination de chacun et celle des proches, et faire de telle sorte que la pandémie recule de manière considérable au niveau national.
«Face au défi de la maladie qui demeure dans notre communauté et par rapport au taux de vaccination enregistré à ce jour, il important que nous sachions que le nouveau variant constitue une menace dans notre pays», a-t-elle fait savoir.
De son côté, le président du comité ad hoc de la vaccination, M. Ossou Nguié, a édifié l’assistance sur les mécanismes de vaccination qui se déroule en république du Congo.
Rappelant que la vaccination est une mesure préventive et non curative, il a fait entendre que le but visé est d’éviter les formes graves de la maladie. Actuellement, a-t-il dit, sur le site de l’Oms, depuis que la pandémie a commencé, il y a 184 candidats vaccins, c’est-à-dire qu’il y a 184 équipes qui travaillent pour trouver le vaccin qui peut agir. Ces 184 vaccins ont été testés chez les animaux et 108 ont dépassé le stade animal et sont arrivés au stade humain. Sur les 108, il n’y a que 10 qui sont sur le marché, a fait savoir M. Ossou Nguié.
«C’est dire que pour que ces vaccins arrivent sur le marché, il y a des procédés stricts et les équipes travaillent rigoureusement pour contrôler tous les effets secondaires. Quand un vaccin est sur le marché, cela veut dire qu’il a subi des procédées stricts. Les vaccins qui sont sur le marché ont une efficacité au moins de 70 pour 100 et il y en a qui arrivent à 95 pour 100», a-t-il rassuré.
Soulignant que le vaccin est la solution idéale pour l’éradication de la maladie à coronavirus, il a exhorté les cadres et agents de la Présidence à adhérer à la vaccination.
