Brazzaville, 26 Mai (ACI) – La Coordination nationale du 5e Recensement général de la population et de l’habitation (Rgph-5) a décidé, le 24 mai à Brazzaville, de prolonger de 12 jours la phase de dénombrement principal afin d’atteindre les objectifs escomptés.
Selon la présidente de cette coordination, la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, pour des raisons techniques et à cause des difficultés rencontrées par les agents recenseurs sur le terrain, le Premier ministre, Chef de gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, a pris un décret y relatif pour rattraper le retard observé.
«Le recensement, dans sa phase de dénombrement principal, n’a pas atteint la cible de 100%. C’est une opération que l’on fait tous les 10 ans, donc il est important que la photographie soit exacte. Les 12 jours supplémentaires sont une durée raisonnable pour faire un second passage et être certain que tous les résidents du Congo seront pris en compte dans ce dénombrement principal», a-t-elle dit.
Par ailleurs, la ministre en charge de la statistique a fait savoir que ce dénombrement principal qui a démarré avec 10 jours de retard dans certains départements, a permis d’atteindre une moyenne autour de 75%. «Les 12 jours supplémentaires vont aussi permettre de rapprocher cette moyenne de 100%», a-t-elle ajouté.
Selon elle, les réalités n’étant pas les mêmes pour chaque département, l’équipe de la coordination a mis en œuvre une stratégie départementale, idoine et adéquate pour répondre aux difficultés rencontrées lors de la première période qui s’est achevée le 24 mai.
De ce fait, elle a dit que les équipes vont être renforcées en termes de matériel.
«Il faut se rendre à l’évidence, lorsqu’une tablette se décharge, il ne faudrait pas que l’agent recenseur reparte au chef-lieu pour charger son appareil. Il y aura comme un dénombrement principal mixte à la tablette. Ainsi, il sera dorénavant associé le questionnaire papier, donc une stratégie département par département, avec des problématiques que nous maîtrisons», a indiqué Mme Ebouka-Babackas.